Les Bohaimes
Kenya, ouvre-nous tes bras !
"KENYA" : Au programme, des safaris, quelques chouettes ascensions et des belles plages...:-)
Sommaire :
1- Mt Elgon, 2 petits tours et puis s'en vont...!
2- Le verdict tombe...
3- Fini les chaussures de marche...⭐️ALA⭐️
4- Today, it's my birthday !
5- ITEN, la ville des champions
6- Une nuit pas comme les autres...⭐️ALA⭐️
7- Marathon
8- Dormir avec les hippos et les crocos... !
9- Les animaux de Baringo !
10- Notre moto ;-) !
11- PRUDENCE...;-)
12- Baringo... BINGO !!⭐️ALA⭐️
13- Réveillés en pleine nuit...⭐️ALA⭐️
14- Départ pour Lamu
15- Safari, on oublie...
16- À l'État Sauvage...⭐️ALA⭐️
17- NOTRE RÊVE SE RÉALISE...!!!⭐️ALA⭐️
18- Mombasa et sa barrière de corail
19- Lamu Island...Le paradis ?
20- Pas cher, pas cher !!!
21- Mt KENYA (4985 m)⭐️️ALA⭐️
22- Quelques pas vers le toit du Kenya...⭐️️ALA⭐️
23- Safari... C'est parti !!!⭐️️ALA⭐️
24- PARKATI..., C'est par ici!
25- Tuum!
26- RDV en Terre Inconnue...⭐️️️ALA⭐️
27- Lac Logipi!
28- La Marche dans le DÉSERT...⭐️️️️ALA⭐️
29- Besoin d'Aide...!⭐️️️️ALA⭐️
30- Un trajet pas comme les autres...!
.
⭐️ALA⭐️ : À LIRE ABSOLUMENT !
.
dim.
10
nov.
2019
1- Mt Elgon, 2 petits tours et puis s'en vont...! (1/30)
Mt Elgon (4321 m).
Autant vous dire tout de suite, on n'est jamais arrivé au sommet...:-( !
Et, c'est pas faute d'avoir essayé!
1ère tentative : 2 jours de marche pour arriver à l'entrée du parc. Une fois au pied du mont, il nous fallait payer 320$ pour marcher sur une large piste pendant 4 jours....Seul le dernier
jour aurait été intéressant. Cela ne valait vraiment pas le coup.
Mais en regardant de plus près une carte, on s'aperçoit qu'il y a peut-être moyen d'atteindre le sommet par un petit sentier hors du parc.
On rejoint alors en moto taxi la ville la plus proche afin d'y préparer au mieux notre 2ème tentative...
Rien que pour la descente, on n'aura pas perdu notre temps. En effet l'expérience a été assez grisante...:-) Le boda-boda (moto taxi) nous a pris tous les deux avec nos gros sacs, lui était assis
sur le réservoir et roulait à toute allure sur la piste parfois défoncée. Bien sûr pas de casques... Malgré les belles frayeurs, on a bien rigolé. 2 jours de marche descendus en 1h... Ceci dit ce
n'est pas à refaire...Trop de risques inutiles... Plus jamais...
2ème tentative : cette fois-ci on a préparé au mieux le trek. Grâce à Google Earth, on a même pu imprimer une carte de notre itinéraire. Les sacs ont été revu à la baisse et fort
heureusement...
Après une bonne journée de marche, nous voilà à l'entrée de la forêt. On rencontre l'officier principal qui nous fait miroiter une belle aventure... Selon lui pas de problèmes et rien à payer. Il
faut juste prévoir une bonne journée de marche pour traverser la forêt et éviter d'y passer la nuit. En effet, buffles, éléphants et léopards y séjournent en toute liberté. Une fois la forêt
traversée plus de risques et 2 jours nous permettraient d'atteindre le sommet. Sans oublier une rencontre avec une tribu qui vit en totale autarcie sur les pentes du volcans. Excités, on se
réjouit jusqu'au moment où la rencontre de l'officier de la vie sauvage annule sans négociations possibles nos plans....quelle déception!!....
2ème descente en moto encore plus périlleuse... Comme quoi... Belote et rebelote... 3 motos pour arriver en bas... 1ère : crevaison à mis-parcours. 2ème : Le chauffeur un peu trop âgé pour ces
folies n'arrivait pas à diriger sa moto. Sans compter que son engin n'avait pas de freins efficaces et était bien pourri. En plus, les sacs ont du être rattachés à deux reprises... 3ème moto :
Pour sauver le 2ème chauffeur. Et oui, il s'est rendu à l'évidence qu'il n'était pas vraiment à la hauteur...
dim.
11
nov.
2018
2- Le verdict tombe... (2/30)
On commençait sérieusement à douter de nos capacités...Il est vrai que pour les Îles Sesse et pour la première tentative du Mt Elgon, nos sacs nous paraissaient assez lourds et nous devions
toutes les heures faire une petite pose pour soulager nos épaules. Avec tout notre équipement, 6L d'eau et 12 jours d'autonomie alimentaire, le poids de nos sacs devait avoisiner les 17kg pour
Valérie et les 24kg pour moi. Mais on était encore loin du compte.... À Kitale, on a décidé d'acheter une balance pour avoir une idée très précise du poids de nos sacs.
Le verdict tombe et à une centaine de grammes près le sac de Valérie pesait près de 20kg, qu'en au mien il était de 30kg. Surpris d'un tel poids, on comprend mieux pourquoi on avait un peu de mal
à être pleinement efficaces en marchant.
La chasse aux grammes est de retour, mais de façon draconienne. On coupe toutes nos étiquettes, les sangles inutiles de nos sacs sont coupées, brosses à dents et rasoirs également et un bon
nombre de matériel supprimé. Résultat : on retire 3 kg de notre équipement. Mais là où on gagnera bien plus, c'est sur l'alimentation en diminuant notre bol alimentaire, en supprimant toutes nos
bouteilles rigides et en réduisant le nombre de jours à 7. Gain de poids sur l'alimentaire 9 kg (cf : article alimentation dans la rubrique "Bivouac"). On réduit le nombre de litre d'essence et
les consommables pour l'hygiène. Le tour est joué et voici le nouveau poids de nos sacs sans eau et sans nourriture : 11kg pour Valérie et 13Kg pour moi. Quand on partira en trek pour une semaine
avec eau et nourriture cela donnera 15,5kg pour Valérie et 20,5kg pour moi.
Mais bientôt, on n'aura peut-être plus besoin de les porter sur nos épaules....
Avant...
Après ;-) !
sam.
11
nov.
2017
3- Fini les chaussures de marche... (3/30)⭐️ALA⭐️
Un peu déçus de notre dernier trek, nous planifions la suite de notre voyage quand une idée nous traverse l'esprit... Le Kenya est un pays presque grand comme la France, de part notre itinéraire nous
devons le traverser et parcourir plus de 3000 km en transport en commun. Mais pourquoi pas changer de moyen de transport pour gagner en autonomie. Le vélo africain... On risque vraiment d'aller
doucement et nous ne partons que pour 1 ans alors malgré de longues hésitations, on renonce pour s'intéresser à un autre véhicule... La ville où nous nous trouvons regorge de motos. Pourquoi pas ?
Mais l'acquisition d'une moto n'est peut-être pas si simple...
Après avoir fait le tour des différentes concessions et interrogé de nombreux chauffeurs, nous devenons incollables sur les différents modèles. Il est temps de se lancer... En une journée le tour
est joué. Ce sera une Honda réputée comme la plus solide. Et nous voilà en possession d'une moto flambant neuve. Du jours au lendemain on se transforme en véritables motards. À nous les pistes
rouges et la totale liberté :-)!
Certes les premiers kilomètres en pleine ville ont été bien stressants et il a fallut retrouver un peu le coup de main. Mon permis moto date de 5 ans et en plus, au Kenya, on roule à gauche...
Comme les Boda bodas (taxi-motos), nous avons pris le temps de lui faire faire une housse de protection sur mesure et avons également fait rallonger les gardes-boues pour gagner en protection.
Aller c'est parti...:-) !
Notre moto : une HONDA 125CC modèle ACE CB125 rouge ;-) !
ven.
11
nov.
2016
4- Today, it's my birthday (4/30)
Je me réveille dans notre petite cabane. La famille chez qui nous avons planté notre tente est juste trop gentille... Elle nous souhaite bonjour en nous offrant une tasse de thé africain! Un
délice.
Une fois le petit déj enfilé, on démonte le camp et enfourchons la moto à travers les pistes africaines, rouges, comme je les aime.
Mon petit mari se prend pour un boda-boda (taxi-moto) et m'emmène à la "track".
Nous découvrons alors une piste de terre où s'entraînent les plus grands champions kenyans d'athlétisme.
Nous les observons courir seuls ou en petits groupes. Se retrouver ici pour moi est plutôt magique après plus de 10ans d'athlé.
A la fin des 2 heures d'entraînement, chacun rentre chez soi quand à nous on reprend la route direction Eldoret. Mais avant j'ai le droit à ma première leçon de moto! EXTRA! C'est la première
fois que je conduis un engin pareil! Ce ne sera que quelques mètres mais de pur plaisir!
Arrivée à Eldoret, nous prenons une chambre dans un hôtel disons pas vraiment de notre catégorie habituelle...et me voilà en princesse! :-)
Le soir, on se concocte un bon repas: purée de butternut, un peu de légumes c'est tellement rare! Puis Julien me prépare une belle surprise... Quelques gâteaux et de belles bougies à souffler,
j'aime même le droit à du chocolat! :-) Et en plus, Il m'offre pour mon 26ème anniversaire des heures illimitées d'apprentissage à la conduite de la moto... Il est trop gentil cet
instructeur! :-)
26 ans en Afrique, ça c'est gai!!
Le lendemain matin, mon anniversaire continue avec un petit déj. surprise...:-)
Avec un peu de chance, il se poursuivra encore plusieurs jours...;-) !
Bon pour dire vrai on a un peu décalé la date de mon anniv car le jour même nous devions régler quelques problèmes sur internet...
mer.
11
nov.
2015
5- ITEN, la ville des champions (5/30)
Lorsqu'on a choisi de passer par le Kenya, bien sûr nous rêvions d'animaux sauvages... Mais ce pays c'est aussi celui des plus grands champions d'athlétisme.
Nous sommes sur les hauts plateaux à plus de 2200m d'altitude. Tous les plus grands coureurs kenyans se prépare à Iten. La plupart en sont même originaires!
Nous ne sommes pas encore arrivés que déjà nous croisons plusieurs coureurs, c'est sûr, Iten n'est pas loin... L'ambiance de cette ville est vraiment particulière. Ça court à droite, ça court à
gauche, ça court de partout!!
Un centre d'entrainement a été créé par une championne kenyanne: Lornah Kiplagat. Piscine, sauna, massage... Ce centre attire les grands athlètes européens à la recherche d'une préparation en
altitude. Jusque là au Kenya, nous n'avons quasi pas croisé un blanc, alors qu'ici, il y en a un plein mini bus, cannes affutées et baskets au pieds.
Il y a deux pistes d'athlétisme à Iten: une en terre, l'autre en tartan (revêtement rouge officiel). Autant le dire tout de suite, la piste en tartan, c'est pour les blancs...
Les locaux nous les trouvons sur la piste en terre. Nous assistons à un entraînement. Ils avalent les tours à une vitesse impressionnante.
Nous avons la chance de discuter avec l'un d'entre eux. Il nous en apprendra beaucoup notamment que tous ici ont pour métier la course. Leur gagne pain, c'est de gagner des courses. On comprend
un peu mieux pourquoi ils s'infligent des entraînements aussi durs...
Mais on nous dit que le gros entraînement c'est le mardi. Alors ils seront beaucoup plus nombreux. Comme nous serons encore dans la région, nous décidons de revenir mardi prochain.
Également, nous aurons la chance d'assister à un marathon le 16 novembre, où nous retrouverons certainement la plupart de ces coureurs.
mar.
18
nov.
2014
6- Une nuit pas comme les autres... (6/30)⭐️ALA⭐️
Aujourd'hui direction le lac Baringo!... Enfin c'est ce qu'on pensait!
Nous voilà sur notre petite moto descendant les hauts plateaux kenyans lorsqu'on aperçoit un panneau: "chute d'eau à 5km"
Nous l'avions vu de loin en descendant et elle avait l'air plutôt impressionnante. Le lac Baringo attendra bien un peu! C'est cette liberté qu'on apprécie tant...
Ju commence à grimper mais la piste est vraiment trop défoncée... Et notre moto encore en rodage. Je descends de la moto et ça me rassure un peu: ça ne dépendait pas de moi!:-)
On laisse donc notre bécane chez une famille, chez qui on a acheté quelques biscuits qui nous seront salvateurs... Après l'avoir bien bien cadenassée, on reprend la route les sacs sur le dos.
Finalement, rien ne vaut 2 bonnes paires de jambes!
5km... Dans une heure on sera arrivés... Ha non on avait oublié que les km africains ne sont pas les mêmes!
Le chemin est magnifique et en ligne de mire toujours cette cascade impressionnante. On grimpe... petits ruisseaux, champs de maïs et cultures. Pour arriver au village de Toror. Et oui, perdu
dans ce p'tit paradis un village de 200 habitants avec même une école.
Les gamins nous suivent et nous indique la route.
3h de marche plus tard, nous voilà au pied de ce colosse. Ça commence à mouiller... La nuit tombe... Il nous faudrait planter notre tente. Et pourquoi pas là, c'est juste magnifique! Seul petit
problème: aucun endroit plat à l'horizon... Ha si là bas, juste dessous la cascade ça a l'air bon.
On escalade les pierres glissantes en prenant notre douche. L'endroit est en effet plat mais plutôt proche de la chute...Tant pis, on se pose là, plus le temps de redescendre et c'est vraiment
trop beau.
Le temps de monter la tente tout est trempé. Julien l'amarre avec de grosses pierres car ça souffle dur! (Dans ces cas là, tu es contente que cette tâche là soit attribuée à Julien;-)
On se retrouve dans notre cabane un peu humide mais bien au chaud dans notre duvet.
Mais là, c'est le drame... J'ai envie de faire pipi... :-) c'est reparti pour la douche froide, très froide!
Pas possible de cuisiner dans ces conditions, ce soir au menu c'est biscuits...
On va pas vous mentir, c'est pas vraiment la meilleure nuit qu'on ait passé... La tente est mise à rude épreuve et par moment, les rafales de vent abattent des trombes d'eau sur nous! Le torrent
semble grossir d'heure en heure. On sort la tête pour vérifier... Notre petit îlot à l'air sûr mais le bruit est impressionnant!
Le soleil se lève nous offrant un beau spectacle! Il est temps de démonter le campement toujours sous la douche.
On redescend profitant des rayons du soleil pour se réchauffer et se sécher un peu. Petite pose déjeuner pour reprendre des forces devant un paysage toujours aussi splendide!
Nous retrouvons notre moto pas mécontents d'y poser nos sacs dessus. Un matatu (camionnette taxi) nous fonce dessus... "Ils roulent vraiment comme des fous" pensions nous alors... Avant de se
rendre compte qu'on roulait à droite... :-)
Crevés et détrempés on décide de retourner à l'hôtel avant de repartir dans quelques jours pour le fameux lac Baringo.
dim.
16
nov.
2014
7- Marathon (7/30)
Pour clôturer notre séjour sur les hauts plateaux Kényans, quoi de mieux que d'assister à un marathon? Nous avons de la chance car justement dimanche 16 novembre il y a le Kassmarathon à Eldoret.
Il nous faut juste patienter quelques jours.
Nous assistons au départ sur la télé, puis nous prenons notre moto pour rejoindre l'arrivée. Ce qui est bien c'est que quand tu es blanc, tu as une carte VIP collée sur le front. Du coup, on
entre sans peine dans l'enceinte du parc et on se retrouve aux meilleures places pour observer l'arrivée des champions.
La grande différence avec un marathon en France, c'est qu'ici, la vie des 3 premiers va véritablement changer... Ça donne une toute autre dimension à la course!!
En effet, le premier empochera 1,5millions de shillings soit plus de 10000 euros! Mais au delà de l'argent, c'est aussi pour lui l'occasion de se faire repérer et ainsi de participer à de grands
marathons internationaux.
mar.
03
déc.
2013
8- Dormir avec les hippos et les crocos...! (8/30)
Pour une fois, nous décidons de prendre un camping pour passer quelques nuits au bord du lac Baringo. Seuls, nous avons la chance de pouvoir nous installer n'importe où. Le soir venu, le gardien
nous allume un feu, pour soit disant, éloigner les hippopotames !? Il nous prend vraiment pour des gros touristes...lol Comme s' ils allaient venir près de notre tente! Mais quelques
minutes plus tard, nous sommes dans l'obligation de constater que les hippos sont bien présents. En effet, les grondements retentissent sur le lac et nous plongent dans une ambiance toute
particulière...
En s'approchant du lac, nous sommes stupéfaits de découvrir de nombreux yeux reflétants la lumière de nos
frontales. Ce sont des crocodiles...! Ouf, leur taille n'est pas impressionnante. Notre tente se trouve à seulement quelques mètres de l'eau mais forte heureusement, une épaisse végétation nous
en sépare. Le soir venu, le gardien vient nous chercher pour nous montrer un jeune hippopotame qui broute à quelques centaines de mètre du camping. Cette première observation nous a vraiment
excité. Il nous met en garde, et nous prévient que malgré une apparence paisible et craintive, ils peuvent rapidement poser problème... L'hippopotame reste tout de même l'un des animaux les plus
dangereux d'Afrique et chaque année il y a des accidents. Certaines règles vitales sont à respecter. Tu ne dois pas te trouver entre l'eau et un hippopotame, ni entre sa mère et son petit. En
période de ruthe, les mâles ne sont plus farouches et peuvent devenir agressifs. Difficile de fermer l'oeil et nous analysons chaque bruit. Lorsque les grondements sont très forts, nous nous
levons pour aller voir. Si bien qu'à 3h du matin, nous avons la chance d'observer deux adultes non loin du camping. Heureusement, le manager nous dit qu'ils ne peuvent pas venir vers les tentes.
Le Lac Baringo ça promet vraiment...
lun.
02
déc.
2013
9- Les animaux de Baringo ! (9/30)
La faune ne se limite pas qu'aux hippos bien qu'ils soient nos préférés ! En plus des nombreux crocodiles qui se reposent tranquillement au bord du lac, il n'est pas rare de voir des varans partir en
courant ou en nageant. Les lieux sont également propices à l'observation des oiseaux et certains viennent même se percher juste à côté de toi, sur le canapé ou la table...!
Si nous devons faire attention aux hippos, il ne faut pas négliger la petite troupe de singe qui fait de temps
à autres irruption dans le camping. Mais eux, bien habitués aux touristes ne sont pas du tout farouches et quand il s'agit de se mettre quelque chose sous la dent, ils sont largement capables de
venir chercher pitance dans tes mains. D'un premier abord bien sympathiques, ils peuvent parfois te chaparder des objets ou de la nourriture et nous devions faire très attention à ne rien laisser
traîner sous les absides. Il nous ait parfois arrivé de retrouver l'huile pour la cuisine à quelques mètres de la tente..:-)
Non loin du campement, se trouve une grande falaise sur laquelle on a pu discrètement observer quelques damans.
Entre le singe et la marmotte, cette animal est un excellent grimpeur!
mer.
05
déc.
2012
10- Notre moto ;-) ! (10/30)
Notre moto c'est une tuerie. La façon de voyager est tout autre mais forte appréciable. Comme les africains le font très bien, nous pouvons lui faire porter sans problème tout notre matos. Si
elle n'est pas très rapide, elle est tout de même capable d'atteindre les 100km/h en descente. Taillée pour l'Afrique, rien ne lui résiste même les pistes les plus défoncées. Capable de grimper
au mur elle nous a déjà épaté plus d'une fois... En ville, c'est impressionnant, on peut se faufiler n'importe où et plus tout le monde fait n'importe quoi, plus tu as envie de faire n'importe
quoi...Prendre les trottoirs pour éviter les bouchons, se retrouver entre deux camion à 80km/h,... . Bon ok on a fait quelques imprudences mais maintenant on tâche d'être plus sages. Il fallait
un peu la mettre à l'épreuve après le rodage ! On s'amuse beaucoup, même si parfois on se fait quelques frayeurs...
Fiche technique :
- Marque : Honda
- Modèle : Ace CB 125
- Type : Standard (KE)
- Poids : 105 Kg
- Cylindré : 124.8 cm2
- Moteur : Monocylindre
- Puissance : 8,47 cv (6.32)
- Tour par minute : 6500 tr/min
- Réservoir : 12 L
- Consommation : 2 L au 100 km !
- Surnom : La Bohaime ;-) !
Bon OK, ses caractéristiques ne sont pas exceptionnelles ... même voir un peu chétives... :-( , mais, elle nous convient très bien ;-) !
dim.
02
déc.
2012
11- PRUDENCE ... ;-) (11/30)
On est un peu foufou mais pas totalement débiles non plus. Si ça peut vous rassurer, on tient quand même à revenir en bon état de notre tour du monde. Ce petit article nous semblait plus que
nécéssaire. Il est vrai que nombreuses sont les personnes qui se font du soucis à notre sujet et on ne compte plus les "Soyez prudents"... Et tout cela est bien justifié et on remercie tout ceux
qui nous l'on dit, nous le dise ou nous le redise. 3 choses expliques cela :
1- Ceux qui nous connaissent savent que nous sommes bien assez capables de prendre des risques. Quoique, nous devenons de plus en plus raisonnables. Si, si !
2- On voyage sous tente en Afrique et pour la sécurité, certaines régions n'ont pas encore fait leurs preuves...
3- Il nous ait déjà arriver pas mal de mésaventures depuis le début...
Soyez entièrement rassurez, ok, entièrement ce n'est pas possible mais au moins partiellement...
En effet, nous ne cherchons en aucun les risques inutiles et savons pertinemment qu'il est nécessaire
d'être constamment vigilants. Contrairement à ce qu'on pourrait penser par rapport à ce qui nous est arrivé. Quelques éclaircissements ou justifications sont nécessaires :
Poursuite au Rwanda : Ça, cela devait être pour nous mettre en jambes...😉
(Voir l'article n°5 "Trek n°2 : Lacs Burera et Ruhondo" et l'article n°7 dans la rubrique RWANDA).
Vol à l'hôtel : manque de vigilance et manque aussi de chance... Cela ne reste que du
matériel! Dorénavant nous sommes ultra-attentifs lorsque nous séjournons à l'hôtel.
(Voir l'articles n°6 "Ce qui devait arriver...arriva !" dans la rubrique RWANDA).
Agression et vol sous tente : bon ok, là c'était pas très raisonnable de dormir
n'importe ou. D'habitude, nous dormons proche des habitations mais là, nous souhaitions rester à côté de notre pirogue... De plus, le climat n'était pas au beau fixe avec certains habitants et
après une nuit nous avons fait la bêtise de rester une nuit de plus.... Plus de peur que de mal et une bonne leçon...
(Voir l'article n°11 "L'Attaque..." dans la rubrique OUGANDA).
Dormir sous la chute : très excitant mais un peu inconscient...
(Voir l'article n°6 "Une nuit pas comme les autres..." dans la rubrique KENYA).
Les animaux : quelques frayeurs avec les hippos mais dorénavant, nous gardons nos
distances.
(Voir l'article n°8 et l'article n°13 "Réveillés en pleine nuit..." dans la rubrique KENYA).
La moto : un peu de folie au début mais la prudence est maintenant de mise pour le
reste du voyage.
(Voir l'article n°10 "Notre moto ;-) !" Dans la rubrique KENYA).
Nos péripéties ou aventures, nous ont appris à devenir de plus en plus raisonnables. Encore une fois, si, si,
ce n'est pas que du baratin ;-) ! Nous prenons un maximum de précautions pour optimiser au mieux notre sécurité. On n'est jamais à l'abri de rien, ça c'est sûr mais si on fait très attention on peut
quand même éviter certaines situations à risques. On ne vous dit pas qu'on ne prendra plus aucun risque et que nous sommes devenus des adultes très sages et trop raisonnables, cela perdrait beaucoup
de saveur... Mais on fait chaque jour notre possible pour ne pas prendre trop de risques inconsidérés !
Bien à vous et SOYEZ PRUDENTS !! Hihihi.
ven.
16
déc.
2011
12- Baringo...BINGO !! (12/30)⭐️ALA⭐️
Avec la moto, nous avons repéré les berges mais malheureusement elles sont pour la plupart inaccessibles... Pour découvrir les 164 km2 du lac, la seule solution c'est le bateau.
Départ 5h45 au lever du soleil. Magique...
Nous partons à la découverte de la faune et de la flore. Beaucoup d'oiseaux et aussi quelques autres surprises...
Le niveau du lac a fortement monté, laissant place à certains paysages de désolation.
Hérons de toutes sortes, Martins pêcheurs, Hamerkop et son nid disproportionné, on se régale...
Puis, on tombe sur un crocodile, qu'on approchera de très près.
On poursuit la visite, en allant à la découverte des pêcheurs. Quand tu sais le nombre d'hippos et de crocos qu'il y a dans ce lac et que tu vois leurs embarcations!!!...
On lui achète 2 poissons, pas pour nous mais pour un invité un peu spécial...
Le guide enfourne un bout de bois dans la gueule du pauvre poisson, siffle deux trois fois et le lance... Le voilà qui arrive majestueux, élégant, puissant...
...L'aigle pêcheur!! En une fraction de seconde, il saisit le poisson dans ses serres et s'envole tranquillement le déguster sur son arbre. Impressionnant!
Histoire de se dégourdir les jambes, on s'arrête ensuite sur une île à la découverte de la flore: cactus, aloevera, rose du désert...
On reprend le bateau, longeant les berges quand soudain nous tombons sur une famille d'hippopotames!!! 7 adultes et un bébé. Au début le capitaine du bateau ne s'approche pas trop et pour
cause... Dès qu'on avance, le mâle dominant s'immerge et ressort plus près du bateau en grognant. Il souhaite nous impressionner et il y arrive plutôt bien.
Puis, il s'est calmé alors on peut approcher. On ne voit que leurs têtes et c'est déjà tellement impressionnant. On imagine la masse de ce colosse cachée sous l'eau.
Mais ces grosses brutes sont plutôt mignonnes surtout ce petit bébé qui monte sur le dos de sa maman pour respirer. Excellent!
Après 3 heures nous rentrons des images plein les yeux, émerveillés par tout ce qu'on a vu avec une grosse envie d'en voir encore plus...
mer.
14
déc.
2011
13- Réveillés en pleine nuit... (13/30)⭐️ALA⭐️
Nous avons passé une superbe journée à la découverte du lac Baringo. On s'endort dans notre petite tente rêvant d'oiseaux, d'hippos et de crocos.... Zzzzzzzzzzzz
Mais parfois les rêves peuvent devenir réalité!!!...
Il est 3h du matin, depuis un bon moment nous entendons des branches craquer dans les fourrés qui bordent le camping. C'est sûr les hippos ne sont pas loin et nous, bien au chaud sur nos duvets,
on ne risque rien de l'autre côté.
Ils grognent, c'est si fort que tu as presque l'impression qu'ils sont devant ta tente.
Puis, on entend mâcher scruch scruch... Mais si on l'entend mâcher c'est qu'il est tout près!??
On regarde par notre moustiquaire et là devant la tente.... Un truc de fou... Impensable...Un ÉNORME hippopotame!!
Il se rapproche, se rapproche, on ne bouge pas blottis l'un contre l'autre. Excités, subjugués mais aussi apeurés, le spectacle est magique! Pas à pas, on se rend compte à quel point nous sommes
vulnérables... Il est plus grand que notre tente! Il pèse plus de 2 tonnes! Maintenant, l'hippo n'est plus qu'à 5 mètres!!!!! On entend même sa respiration !! Il est vraiment trop prêt là,
il faut faire quelque chose...
Julien ouvre la moustiquaire ce qui suffit à le faire fuir! Faut voir l'allure que ça peut avoir ces bêtes là! Y'a pas intérêt qu'elles te chargent.
Surexcités par ce qui vient de se passer,difficile de se rendormir... Pour se changer les idées et fêter ça, on prend l'apéro! Mais vous nous connaissez pour nous ça sera jus de mangue!
Jusqu'à 5h du matin on reste sur le qui-vive, les minutes sont longues, chaque craquement met tes sens en alerte. On les imagine là, derrière la haie, ils sont si proches. On aura même le droit à
une seconde visite mais d'un peu plus loin.
Bref, cette nuit, on a dormi avec les hippos!:-) une expérience unique et totalement improbable.
Pour vous donner une idée de la distance entre la tente et l'hippo, le lendemain, julien a joué avec brillo le rôle de l'hippotame... La grosse bête était à l'endroit même où Julien se trouve. Et
nous dans la tente ouverte avec seulement la moustiquaire (il faisait très chaud). 5 mètres... C'est peu!😰
lun.
12
déc.
2011
14- Départ pour Lamu (14/30)
Beaucoup nous ont parlé de Lamu comme étant un endroit aussi dépaysant que magique...
Le seul problème c'est que ce petit paradis est vraiment difficile d'accès! Ce qui ne pose guère de problèmes à la majorité des touristes... qui y viennent en avion!! Majorité dont bien sur, nous
ne faisons pas partie... Pour nous c'est moto!
Après s'être renseignés sur l'état des pistes, il faut se rendre à l'évidence: notre petite Honda rouge ne tiendra pas le coup. On a bien réfléchi et du coup nous avons investi dans le modèle du
dessus...
On s'est fait plaisir... Noël avant l'heure! En fait, on a eu une superbe occaz alors on a un peu craqué. Malheureusement ils ne l'avaient pas en rouge.
On va pouvoir gagner en vitesse et en puissance 😊 !
jeu.
23
déc.
2010
15- Safari, on oublie... (15/30)
Mais non! On blague 😃 Notre moto on l'aime trop pour l'echanger comme ça! Alors certe, elle n'était pas
vraiment faite pour faire des centaines de kilomètre sans pause... Mais, nous sommes restés fidèles à notre piki piki*. (*Moto en Kenyan !)
Nous avions comme objectif de nous offrir un beau safari en Afrique. C'était pour nous comme un rêve de pouvoir observer les grands animaux des savanes.
Mais, après avoir fait le tour des différentes agences de Safari, on décide de ne pas dépenser des fortunes pour être complètement assisté et suivre un programme tout fait qui ne nous convient
pas forcément... Le prix de l'entrée est très cher et les tours proposées ne permettent même pas d'optimiser les heures dans le parc. Sans compté un manque total de liberté. Le parc que nous
voulions visité était le "Massaï Mara" connu mondialement pour la richesse de sa faune. Malheureusement, il est aussi l'un des plus touristiques... Ce parc se trouve au Kenya, il est la
continuité de l'immense parc du "Seren gueti" en Tanzanie.
Bref, on décide de renoncer au "Massaï Mara" pour se rendre vers l'Océan indien. Nous devons parcourir près de 500 km en pleine Afrique... Nous programmons un autre safari plus retard dans le
nord. Moins touristiques, plus abordable et plus authentique, nous devrons encore patienté avant de pouvoir en prendre plein les yeux...
Au lieu de se faire un beau Safari, on est parti pour 500km de route, on y perd un peu au change... En plus c'est la route la plus dangereuse du pays... On se motive, et une fois nos sacs ficelés
sur la moto, c'est parti pour une journée pas forcément intéressante...
Mais après à peine 100km...
mar.
21
déc.
2010
16- À l'État Sauvage... (16/30)⭐️️️️ALA⭐️
"DES GIRAFES!!!" On quitte précipitamment la route principale pour prendre une piste et s'approcher au plus près de la troupe de girafes. Nous prenons bien le temps de les observer, il y en a 9!
Immenses, majestueuses, on est conquis!! Encore un peu loin, nous quittons la piste pour s'aventurer dans la savane! C'est parti pour un véritable safari moto! On est tout excités c'est magique,
incroyable... Nous voįlà en train de rouler côte à côte avec les girafes. On a l'impression qu'elles courent au ralenti et pourtant, elles nous distance facilement. Si grandes et pourtant si
élégantes, on dirait qu'elles volent.
On fait le choix de ne pas trop insister pour ne pas les effrayer davantage. Mais rapidement elles s'arrêtent pour nous observer, elles sont tout aussi étonnées que nous, c'est énorme!!!
Puis, on se rencontre qu'elles nous on en fait conduit vers d'autres animaux et nous voici en compagnie
d'une petite harde de zèbres, c'est impensable, nous roulons au milieu des animaux!!! Très vite on s'aperçoit que l'endroit est extraordinaire! Nous voilà au plein milieu de la savane, seuls. On
stoppe la moto et savourons pleinement ce moment de totale liberté. Le lieu est féérique: tout autour de nous, nous pouvons observer aux jumelles cette immensité regorgeant de cette faune tant
prisée. Malheureusement pour nous où heureusement, cette région ne comporte pas de grands fauves comme le lion, ni d'animaux dangereux tels que le buffle où l'éléphant. Sans trop de risque nous
décidons d'établir notre campement au beau milieu de ce paysage de rêve.
L'idée d'aller à pied, à la rencontre de ses animaux sauvages nous envahie et c'est plein d'émotions,
d'enthousiasme et d'excitation que nous partons explorés les environs. C'est l'aventure à l'état pure...!!!
mer.
23
déc.
2009
17- NOTRE RÊVE SE RÉALISE...!!! (17/30)⭐️️️️ALA⭐️
Seuls, sans touristes, sans guide, nous partons à la découverte de la vie sauvage...
Nous faisons le choix de ne pas prendre notre appareil photo, pour savourer et déguster chacune de nos découvertes. Une liberté sans compromis !
Nous vagabondons à pied, au grès de nos envies, au grès de nos rencontres... C'est bon... Après 200m nous observons dans notre monoculaire les 1er oiseaux : ce sont des huppes fasciées comme à la
maison! Puis, une énorme masse blanche nous surprend c'est une outarde... Un oiseau de 1m30 de hauteur, ça a de quoi nous saisir!!!
Nous marchons lentement en retenant notre respiration. Chaque bruit, chaque mouvement nous met en alerte.
Soudain, un chacal détale devant nous, puis 2, puis 3! Quelle chance! Nous les avons dérangés en train de manger une carcasse d'antilope. Puis, des bruits de galop se font entendre... De plus en
plus fort, de plus en plus près. La végétation masque une partie de la visibilité et voici qu'apparaît une petite troupe de gnou. Ils soufflent pour nous impressionner, courent, s'arrêtent, se
poursuivent,... Le scène est extraordinaire. Voici maintenant des zèbres, des antilopes, puis des girafes... Il y a même un bébé girafe qui a du mal à courir. Nous sommes émerveillés... C'est
grandiose! Nous trouvons le spectacle magique et se trouver à pied, si proche au beau milieu de tous ces animaux nous excite et nous impressionne beaucoup. Sur le chemin du retour, nous avons
même pu observer un groupe de pintades plutôt farouches.
Un moment extraordinaire où chaque instant a été pleinement savourés. Que du bonheur! Des images pleins les
yeux, des émotions encore toutes chaudes nous revenons le visage éblouit et le cœur battant encore le tempo de cette aventure. Durant d'autres promenades, nous avons également eu la chance de
voir différentes antilopes dont certaines font plus de 900 kg, des vautours, des perdrix et même des autruches!!!
Sans oublier le petit troupeau de zèbres qui passera non loin de la tente et les deux hyènes curieuses qui
nous ont effrayées avec leurs yeux bien brillants...
Le soleil couchant arbore la savane de somptueuses couleurs et ce sont deux girafes en ombres chinoises qui
nous souhaiterons bonne nuit. Ce soir, nous dormons dans la savane...
lun.
21
déc.
2009
18- Mombasa et sa barrière de corail (18/30)
Avant de partir à Lamu, nous avions fait halte pour la nuit à quelques kilomètres de Mombassa: sur les plages de bamburi. L'endroit nous avez bien plus bien que très touristique. Et nous avions
même trouvé certainement le seul endroit pour camper parmi ces lodges de luxe.
Nous décidons d'y retourner pour y découvrir notamment sa barrière de corail. L'endroit où nous campons est le seul établissement qui ne fonctionne pas... Nous sommes en grosse saison et de
nouveau seuls ici! C'est pas très étonnant...le propriétaire un indien Kenyan, n'investit pas un centime dans son affaire. L'endroit a pourtant un fort potentiel et était certainement il y a
quelques années un établissement de luxe. Ici, pas de douches enfin si mais à l'eau salée..., pas d'électricité ni de poubelle à la dispositions des campeurs. En fait on pense que nous sommes les
seuls et uniques campeurs a avoir campé ici...
Tout ceci ne nous empêche pas de profiter des plages de sables blanc. Au loin, on observe des vagues se fracassant sur la barrière de corail. On nous a déjà démarché une bonne dizaine de fois,
pour s'y rendre en bateau afin d'observer les poissons grâce à un fond vitré. Mais elle nous paraît pas si loin cette barrière... Et si on y allait en nageant?
On en parle avec le gérant de notre hôtel qui nous affirme que c'est très loin, bien plus loin que ce qui n'y paraît et que ça peut être dangereux... Bref, il nous a bien refroidi et comme on
vous a dit qu'on était prudents maintenant, on se dit que tant pis, on payera pour aller voir les beaux poissons.
Et puis le lendemain matin, on observe une personne qui nage loin, très loin. Quand elle revient on décide d'aller lui parler pour savoir si cette barrière est vraiment inaccessible et
dangereuse. Cette personne nous assure que non! Qu'elle y est déjà allée, il nous faut nager une heure aller et une heure retour. Ce qui est faisable... Et surtout il se trouve que cette personne
est une femme... De plus de 60ans!!!!
Bon alors on veut bien être prudent mais ptètre pas plus que les mamies quand même!
Nous attentons la marée basse et nous voilà parti tshirt et casquette sur le dos pour ne pas cramer. On fera presque 150 mètres à pied avant de s'aventurer à la nage. On nage tranquille dans
l'eau super chaude. Quand BOUM! On tombe sur les premiers coraux et les premiers beaux poissons! On se régale avant même d'être à la barrière.
On arrive... Merveilleux! Les gros bateaux de touriste sont au loin et nous seuls barbotant au milieux des poissons multicolores. Bleu, jaune, vert, rouge... Ça change des poissons chat de
l'étang du bas de Mably!
Étoile de mer bleu, rouge et oursin surdimensionnés on fait attention où on pose le pied.
Nous avons pas de tuba, mais c'est tellement beau qu'on bat nos records d'apnée.
Puis il faut bien rentrer... des couleurs pleins les yeux. (Et aussi sur les fesses)😜
sam.
19
déc.
2009
19- Lamu Island... Le paradis? (19/30)
Lamu n'est pas très loin de la Somalie... À mesure que l'on se rapproche, on sent la tension liée au terrorisme montée. Nous passerons ainsi 8 contrôles militaires avec de nombreuses questions,
vérification des passeports et du permis. Deux petites tentatives de corruption mais pas très insistantes.
Après environ 7h de route, nous arrivons au bout de la piste. Il nous faut alors prendre un bateau. Ceux ci ne sont pas très grands mais on arrive à y hisser la moto. Et nous voilà partis sous le
coucher du soleil pour Lamu...
Seulement qui dit coucher du soleil dit nuit qui tombe... 🌛 Et ça on n'aime moins! A peine arrivés on se fait harceler pour décharger les sacs et la moto. On pense rapidement semer tous ces
"rapaces" seulement il y a une chose qu'on ignore encore... Lamu n'est pas du tout taillée pour les motos! Il n'y a que des petites ruelles et nous ne savons pas comment sortir de ce
labyrinthe... On finit par suivre 1personne qui nous conduira dans un hôtel plutôt miteux mais tant pis, on en peut plus!
Le lendemain, on découvre Lamu sous un tout autre regard.
Lamu est sur une île, c'est la plus ancienne ville du Kenya. Elle a été construite par des arabes venant du Yémen et daterait du IX siècle. L'influence musulmane est omniprésente et on compte pas
moins de 20 mosquées!
Nous sommes charmés par ses petites ruelles fraîches et par ses maisons aux façades couvertes de coraux.
Lamu c'est aussi ses plages de sables blancs magnifiques qu'on peut rejoindre en dhows ( bateau à voile typique.) Ses villas luxueuses jamais habitées comme celle de Caroline la princesse de Monaco
C'est vrai qu'on a apprécié tous ces bons côtés certainement les seuls que la plupart des touristes voient.
Mais en logeant dans la partie populaire de la ville( pour ne pas dire pourrie😃) loin des hôtels luxueux et en discutant avec les locaux. On a découvert l'autre face de Lamu.
Un tourisme en déclin, la pauvreté, des ânes esclaves croulant sous des charges impensables, les dégâts de l'alcool et de la drogue...
On repart donc partagés de l'ile, à la fois charmés et attristés par ce qui n'est en fait qu'un faux paradis.
lun.
07
janv.
2008
20- Pas cher, pas cher !!! (20/30)
Il est venu le temps de nous séparer de notre moto. On a vraiment aimé même si au final c'est un soulagement de s'en débarrasser en ayant fait aucun accident ni aucune casse!
Il nous faut donc la vendre. Pas évident de trouver un acheteur pouvant nous payer cash...
C'est cependant une superbe occaz et les gens recherchent les Hondas pour leur fiabilité.
Nous nous changeons en commerciaux. Le marketing bat son plein. Nombreux ont été les acheteurs potentiels mais aussi les lapins le lendemain au moment de payer.
Finalement nous avons trouvé l'heureux gagnant au bout d'une semaine.
dim.
06
janv.
2008
21- Mt KENYA (4985 m) (21/30)⭐️️ALA⭐️
L'entrée du parc a été généreusement payée..., nous sommes dans les temps et le 24 décembre nous y voici!
Encore une fois, nous sommes libres sans porteurs ni guide et nous avons 5 jours devant nous pour faire une ascension et fêter Noël.
Quelle aventure, dès les premiers mètres le paysage est très chouette. En plus, la région comporte de
véritables éléphants sauvages. Nous sommes à bloc, motivés et tout excités. Enfin, nous allons pouvoir faire un peu de montagne, que c'est bon!
Rapidement, nous tombons sur des traces fraîches d'éléphants : arbres écorcés, traces, énormes selles...
Quelques minutes, on pense en entendre un et méfiants on s'approche pour se rendre compte qu'il ne s'agit que d'une source d'eau qui crachote...
Après quelques heures, nous arrivons au premier camp de base. Nous faisons avec surprise, la rencontre
d'une famille danoise et d'un suédois qui eux aussi on choisi de passer Noël au Mt Kenya. Ils ont déjà installé leur campement et l'ambiance nous plonge dans une atmosphère d'expédition. La
famille, pour elle toute seule, a 8 porteurs, 2 guides et 2 cuisiniers et le suédois un cuisinier, un guide et un porteur... Pour nous rien de tout ça seulement nos sacs de 21 et 16kg, mais ça
devrait normalement le faire, le chemin est bien tracé et nous avons bien préparé notre itinéraire et notre nourriture. Notre motivation nous fait oublier le poids des sacs et le dénivelé nous
sommes "enjoy, enjoy" et profitons à fond. On décide de laisser le 1er camp pour rejoindre directement le 2ème à 4200m. C'est parti... Mais voilà que la brume puis la grêle s'en mêle.
Arriver de nuit, nous sommes quand même bien fatigués et heureusement pour l'instant peu d'effets de
l'altitude sur nos organismes. Quand soudain après avoir installé le campement, une fatigue intense m'envahit avec un léger mal de tête. Au moment du repas perte d'appétit totale. Heureusement
après 2h je me réveille et par chance tout va bien. Plus de peur que de mal, surtout pour Valérie...
Nous avons tout de même fait une petite veillée de Noël rien que nous deux et nous nous sommes laisser
bercer par quelques chants de Noël. À 4200m d'altitude, c'était magique...
Au matin surprise, le Père Noël a réussi à apporter ses cadeaux jusque dans nos chaussures... Faut croire
qu'on a dû être vraiment très sages... Prenant le temps, nous décidons de consacrer la matinée à fêter Noël quitte à marcher un peu plus l'après-midi.
Aller après avoir ranger le bordel, on repart pour notre 2ème journée de marche dans un décor féerique et
merveilleux.
Cette étape fut dure et douloureuse avec de violents maux de tête pour Valérie dûe à l'altitude et une
belle douleur à un de mes genoux... Mais quelle récompense d'arriver au campement à 4700 m avec une luminosité extraordinaire et un versant complètement enneiger. C'est le 25, on a de la chance.
Les sommets nous regardent de haut et demain nous gravirons l'un d'eux le Lennana qui culmine à 4985 m. Les 2 autres sommets juste à côté sont à plus de 5000m mais l'ascension se réalise en
escalade.
Des paysages merveilleux, une belle ambiance de montagne et un sentiment de liberté. Même si, c'était
parfois un peu difficile, on en redemande tellement ça nous a plût.
Les photos parlent d'elles-mêmes... À vous de profiter ;-) !
jeu.
03
janv.
2008
22- Quelques pas vers le toit du Kenya... (22/30)⭐️️️ALA⭐️
3h40...Julien est déjà debout... Il faut aller casser la glace pour faire la vaisselle de la veille...
Même la lune s'est cachée cette nuit pour laisser place à ces milliers d'étoiles. A 4700m d'altitude, on se sent plus près de chacune d'entre elles.
Vient le moment difficile où il faut s'extraire de son duvet. Mais ce matin l'excitation nous pousse dehors malgré les -7°C. On a les jambes qui démangent en regardant là haut, le sommet.
Nous sommes les premiers levés mais la course contre le soleil commence... Alors que les autres groupes ont juste à engloutir un thé préparé par leurs cuisiniers, il nous faut près de 2 heures
pour tout plier et prendre le petit dèj.
On se dépêche mais le froid complique les choses.
Enfin, les sacs sont bouclés alors que le soleil nous met la pression en mettant une touche de jaune dans ce ciel noir d'étoiles.
Nous savons qu'il faut entre 1 et 2h de marche pour atteindre le sommet. Si nous ne le faisons pas en 1heure, nous louperons le levé... Dur défi avec nos gros sacs...
On attaque la montée qui en effet s'avère raide... Petits pas, grande respiration, on grignote les mètres. La fin du parcours se complique... Neige glacée et passages abruptes.
On sent le soleil qui se réveille ce qui nous redonne des forces pour les dernières dizaines de mètres.
Un dernier effort et nous voilà au sommet juste à temps pour découvrir le fameux jour se
lever.
Les autres groupes sont stupéfaits de nous voir là sans guide, avec nos gros sacs sur le dos et nous,
tellement heureux d'être arrivés à temps.
Les douleurs s'oublient face à la vue... MAGIQUE!! On se sent si petit mais si vivant! Nous profitons de
chaque seconde mais nos yeux ne savent pas où se fixer tellement les 360° sont magnifiques!
Après quelques photos, c'est l'heure de la descente toujours entourés de cette luminosité extraordinaire. On pense à nos familles, à nos amis... Notre Noel on ne l'aurait pas rêvé mieux!
mar.
01
janv.
2008
23- Safari... C'est parti !!! (23/30)⭐️️️ALA⭐️
Nous sommes à deux pas d'un des parcs les plus reconnus du Kenya: Samburu. Quand bien même nous avons vécu un super safari à pied il y a quelques jours (cf article: Notre rêve se réalise) nous
avons hâte de découvrir d'autres animaux.
Il nous faut d'abord louer un 4*4... Difficile de trouver une voiture fiable ici... Mais nous voilà au volant d'une RAV. Ça ne s'invente pas c'est le nom du modèle de notre Toyota!😃
Nous quittons à 4h30 l'hôtel. A peine arrivés les premiers antilopes traversent devant nous... Ça promet.😃
On parcourt le parc traquant le moindre mouvement, la moindre forme. C'est comme une chasse au trésor! C'est plutôt excitant et ce parc regorge de cette faune. Des phacochères, des antilopes de
toutes sortes, des zèbres de Grevy (leurs rayures sont beaucoup plus fines.)...
Et soudain.... Nos premiers éléphants... Énorme!
Nous allons pouvoir les approcher de près! Seulement, ensuite ce sont eux qui nous approchent et tout de suite c'est moins rassurant... Mais ces grosses bêtes paraissent paisibles.C'est tellement
impressionnant! On prend conscience de leur puissance.
On continue l'aventure et c'est des girafes que nous approchons cette fois. Ce sont des girafes réticulées (leur couleur est différente).
La journée est passée vite, on s'est aussi fait bien plaiz à conduire le 4*4 dans les pistes défoncées du
parc
Nous rentrons en direction du camping, lorsque nous voyons un attroupement de voitures... Curieux nous nous
approchons... Et là MAGIQUE!!!! Un léopard traverse juste devant nous! Waououou quelle élégance et quelle force se dégage de cet animal! On est conquis et très heureux car c'est l'un des animaux les
plus difficile à observer du parc!
Nous retrouvons le camping, nous avons avaler assez de poussière pour aujourd'hui. Et ce soir c'est petite
soirée en amoureux pour fêter la nouvelle année.
Le lendemain, nous repartons à la chasse visuelle.
Nous avons fait la connaissance d'une famille américaine qui nous aide à débusquer les lions mais
malheureusement nous n'en verrons pas.
Nous allons cependant découvrir de nombreuses espèces d'antilopes: des gerenuks (grand cou), un kudu, des
impalas, des oryx, des waterbucks, des grandes gazelles, des dikdiks... (Les photos sont dans l'ordre cité)
Sans oublier les autruches, les pintades et les nombreux oiseaux.
On fini la journée par notre 3ème léopard! Beaucoup rêvent d'en voir ne serait ce qu'un seul! on a eu plus
de chance qu'avec les lions!
On repart les yeux rempli d'images de cette faune qui reste tellement impressionnante et
fascinante!!
mar.
27
févr.
2007
24- PARKATI..., C'est par ici! (24/30)
Il nous reste trois semaines au Kenya!
Pays au nombreuses facettes, les peuples traditionnels bien qu'encore présents se font de plus en plus rares... Comment quitter l'Afrique sans y goûter! Mais ce rêve comporte de nombreuses
difficultés qu'il va falloir surmonter...
Nous avons un peu hésité avant de nous lancer dans ce périple...
L'aventure, l'envie de découvrir et le défi ont eu raison de nous! Nous avons tout de même bien pesé le pour et le contre. Aussi, nous avons réalisé de nombreuses recherches.
Le village où nous souhaitons séjourner s'appelle PARKATI !
Nous aurions pu débourser plus de mille dollars en faisant appelle à une agence spécialisée mais arriver en
4*4 ou avec une expédition de chameaux, porteurs et guides ne nous ressemblait pas vraiment... C'est seuls que nous souhaitons aborder ce petit village et pourquoi pas y rester quelques
jours...
De nombreuses tribus vivent dans le nord du Kenya mais cette région souffre d'une mauvaise réputation
parfois bien fondée... En effet, les conflits entre les différentes ethnies étaient il y a seulement deux ans encore d'actualité... Le vol du bétail fait parfois partie des coutumes mais il
arrive que les représailles tournent en bain de sang... Et les villages se sont plus qu'adaptés aux armes à feu...
Ainsi, tentant d'éclaircir un conflit, plus de 40 policiers se sont fait tuer en 2012...
Mais rassurez-vous, nous n'auront pas de bétail avec nous et depuis ce triste incident, la paix s'est enfin
installée.
Nous avons aussi eu quelques échos infondés d'animaux sauvages et potentiellement dangereux... Mais les
dangers les plus importants resteront la chaleur, l'égarement et la soif... C'est déjà pas mal ;-)!
Parkati est un village au bout du monde et pour s'y rendre, il nous faudra trois jours de bus sur les
pistes et 3 jours de marche... Rien que ça!
Au fur et à mesure, la vie se fait de plus en plus sauvage et de plus en plus précaire. Le voyage nous a à
lui tout seul réservé de nombreuses surprises. Nous avons pu observer zèbres, antilopes, girafes, buffles et même éléphants sauvages!!!
Dans les dernières petites villes, nous sommes très impressionnés d'apercevoir pour la première fois des
tribus! L'excitation et aussi le stress sont à leurs combles... Mais nous sommes encore loin d'imaginer ce que nous allons vivre!
Une fois arrivé à Baragoï, plus de transport, il nous faut continuer à pied. C'est partie pour l'aventure!
Direction Tuum où une agréable surprise nous attend...
dim.
25
févr.
2007
25- Tuum (25/30)
Cette fois c'est sûr... Fini la civilisation! Nous ne trouverons certainement plus de petits restaurants et encore moins de logements. Nous allons devoir compter que sur nous même et notre petite
tente.
Enfin c'etait sans compter sur les Cowan...
Nous arrivons à Tuum à bord du camion qui nous a avancé de quelques kilomètres. Quand on lui demande où on peut dormir, il nous répond qu'il y a un blanc qui pourra sûrement nous aider.
Un blanc ici? Nous sommes surpris...
Nous nous dirigeons chez lui lorsque nous tombons sur Angelina donnant cours à sa fille! C'est en fait toute une famille qui vit ici!!! Missionnaires protestants, cela fait 26 ans qu'ils sont à
Tuum avec leurs 3 enfants!!! On ne s'attendait tellement pas à ça!
On plante notre tente dans le jardin où nous resterons finalement 3 jours tant leur accueil fut sympathique.
Nous discuterons de longues heures...
En même temps que nous, 4 irlandais sont venus en petit avion ici. Faisant ainsi le lien avec leur église et la mission.
Les Cowan nous invitent à partager le repas tous ensemble. Après 5 mois de voyage, on redécouvre une vie de famille... On cuisine ensemble, on se ballade, on joue ... Des moments simples qui nous
font tellement du bien!!!
Le dimanche matin nous participerons au culte tous ensemble, avant de repartir le lendemain, l'estomac plein et le moral gonflé à bloc.
Merci à vous tous pour ces moments partagés...
ven.
23
févr.
2007
26- RDV en Terre Inconnue... (26/30)⭐️️️ALA⭐️
Nous quittons TUUM à 6h30 du matin...
Après plus de 5h de marche, et une journée de 11h, nous apercevons l'esquisse d'un village... Perdu dans une vallée... au milieu de nulle part... on devine des huttes et une grande palissade en
bois tout autour! C'est Parkati!!!
Nos yeux brillent... et l'excitation est à son comble! Enfin, nous allons avoir le privilège de rencontrer un peuple fier: Les Turkanas!
Mais arrivant seuls et sans guide, l'accueil ne sera peut-être pas si bon... Plus on se rapproche, plus notre cœur s'accélère... Quelle émotion!
Ça y est nous y sommes...! Nous ne pouvons cacher notre joie et nos visages laissent apparaître de larges
sourires. Instantanément, les premières femmes nous sourient également. Quel soulagement! Nous posons nos gros sacs et prenons le temps de boire. Les villageoises en habits traditionnels nous
remplissent gentiment nos gourdes! Nous sommes comblés! Les échanges de sourires sont pour le moment notre principal moyen de communication! Universels, ils sont sincères, touchants et en disent
parfois long... Émus et impressionnés, nous prenons le temps de savourer cette merveilleuse rencontre... Un moment fort et inoubliable.
Puis, les hommes arrivent... Nous échangeons de rapides poignées de main et tâchons de faire bonne
impression... Par chance, nous tombons sur l'instituteur qui parle bien anglais. Accueil chaleureux et bienveillant, il nous propose de nous installer dans la cour de l'école. Mais, nous
souhaitons d'abord rencontrer le chef du village. Avec beaucoup de curiosité mais aussi de respect, nous pénétrons dans l'enceinte de ce beau village. Chaque chose, chaque personne, chaque maison
attirent notre attention. On appréhende un peu de voir le chef. De cette rencontre, dépendra sûrement notre séjour à Parkati. Malgré un habit plutôt classique, il n'en est pas moins
impressionnant... Sa poignée de main en dit long sur son statut et son autorité! Il paraît heureux de faire notre connaissance,nous le sommes aussi. Nous voilà enfin un peu plus apaisés.
Rapidement, nous leur faisons comprendre que nous préférons dormir au sein du village. Aussitôt, le chef est d'accord et nous accueille dans l'un de ses quartiers. Une petite hutte sans toit nous
est attribuée. C'est pour nous, un immense privilège de s'installer au milieu d'eux. Nous sommes trop contents de monter notre tente dans cet endroit!! Rapidement, ils nous laissent tranquilles
et ce sont deux des enfants du chef qui seront là pour nous aider. Ils nous expliquent que les seuls toilettes et douches se trouvent à l'école située juste à côté du village... Aussi, ils nous
apportent deux jerricanes d'eau de pluie. Très rare et très précieuse, nous apprendrons plus tard que c'était une réelle chance! Les grands puits creusés par les Turkanas contiennent de l'eau un
peu salée...
C'est dans notre tente moustiquaire que nous débuterons notre première nuit, au plein milieu des enclos d'animaux. Le ciel est merveilleux, les étoiles se comptent par milliers et se trouver ici
est vraiment trop chouette! Mais très vite, le bêlement des chèvres et des brebis se fait entendre... La nuit sera bien mouvementée...!! Au petit matin, nous sommes assaillis par la chaleur
étouffante et la poussière provoquée par le bétail. Le repos n'est pas pour tout de suite...
C'est sûr, on ne restera pas une nuit de plus!!!... Finalement nous en passerons cinq...;-)! En effet, la gentillesse de ce peuple, la sécurité et la sérénité du village nous ont poussé à
rester ;-)!
John, le chef du village est là pour notre premier matin et il insiste pour que nous prenions le thé avec lui. On savoure ce moment de partage privilégié. Ainsi, chaque matin, il guettera notre
réveil pour que nous puissions boire le thé au lait ensemble! Quel délice!
La première journée, Mickaël et Frédéric, les enfants de John nous emmènent à la découverte de leur village
et des environs. Leurs prénoms ne sonnent pas très autochtone et nous apprendrons par la suite qu'ils en ont tous deux, dont un dans leur dialecte. Simples guides, ils deviendrons très vite nos
amis. Ils ont respectivement douze et quatorze ans. L'un souhaite devenir docteur et l'autre instituteur. Ils ont été choisis par le chef pour poursuivre leur scolarité. Le chef du village a cinq
femmes et vingt-quatre enfants!!!! Autant dire qu'il lui est impossible d'envoyer tous ses enfants à l'école. Surtout que l'établissement secondaire pour les garçons se trouve à environ cinq
heures de piste en 4*4...! Et bien sûr, à Parkati, personne ne possède de véhicule...
Rebecca, une des grandes sœurs, n'a pas eu la chance d'aller à l'école et son père l'a choisi pour qu'elle
lui rende service. Elle s'occupe de sa lessive et lui fait parfois à manger. Nous vivions juste à côté de la case de Mickaël et Frédéric et de celle de Rebecca et ses trois frères et
sœurs.
Elle a quinze ans et d'un premier abord timide, nous avons fort sympathisé avec cette courageuse jeune
fille. Ne parlant pas du tout anglais, elle s'est montrée de plus en plus subtile au fil du séjour.
Nous avons passé beaucoup de temps à vagabonder dans le village, faire des petites courses, discuter,
échanger, observer. Et surtout être fasciner par leur façon de vivre, leurs sourires et leur simplicité.
Nous aimions aussi aller au puit, puiser l'eau salée pour nos lessives et pour la douche! Ce
lieu agréable rassemble à lui tout seul tout le village: les gens se rencontrent, les nouvelles
s'échangent... C'est aussi un petit coin de fraîcheur, tel un oasis au milieu de ses paysages brûlants. Il y a en permanence quelques hommes qui se reposent ou discutent à l'ombre. Le
bétail vient également s'abreuver ici.
Village surprenant et hors du temps, nous avons passé plusieurs jours extras et nous nous sentions comme
chez nous. Considérés au début comme des touristes ou des étrangers, nous sommes devenus au fil des jours des habitants du village... Seul la chaleur, parfois difficile à supporter nous a empêché
de nous établir là bas...;-)!
Les Turkanas sont un peuple d'éleveurs et ils ont ça dans le sang. Rien n'est plus précieux que leur
bétail. Chèvres et brebis, chacun possède un petit troupeau. Les hommes consacrent tout leur temps et leur énergie à les faire paître. Ils font chaque jour entre une et quatre heures de marche
pour trouver un peu d'herbe sèche. Parfois bien plus! Les femmes quant à elle s'occupent des repas, de la traite et des corvées eau et bois. Une chèvre ne fournit quotidiennement qu'une demie
tasse de lait...! Parfois moins...!
Une des choses rare en Afrique, le chef du village a formellement interdit la consommation d'alcool et
franchement, c'était très appréciable pour bien des raisons. Vivant de peu, ils ne se plaignent aucunement d'être coupés du monde et paraissent heureux. Malgré les tâches quotidiennes, hommes et
femmes prennent largement le temps de discuter, se reposer ou ne rien faire. Ils prennent simplement le temps de vivre... Nous avons vraiment été touchés par l'agréable ambiance qui règne dans ce
village.
Le quitter a été dur..
Nous laissons derrière nous leurs habitants, leur sourires et leur gentillesse en sachant très bien que nous ne les reverront jamais... mais c'est sûr, à présent, nous avons en nous un peu de Turkana!!
mer.
21
févr.
2007
27- Lac Logipi! (27/30)
Ce lac se situe à 5h de Parkati. Pour faire l'aller-retour, il faut compter une bonne journée de marche. Nous souhaitons découvrir cet endroit très chaud qui nous intrigue. En effet, des milliers
de flamands roses viennent se nourrir dans ce lac alcalin totalement perdu dans une zone aride. Les températures dépassent largement les 40°C à l'ombre et il faudra prendre suffisamment d'eau...
Nous prendrons donc 8L d'eau pour deux!
A Parkati, l'instituteur souhaite que nous allions là-bas avec deux guides armés. Nous pouvons voir des
guépards, et une rencontre avec d'autres tribus n'est pas conseillée... Mais lorsque nous creusons un peu sur les animaux ou les autres tribus, ils nous révèlent finalement qu'il n'y a pas de
réels dangers... Ceci dit, il nous propose gratuitement leur aide pour le lendemain et le rendez-vous est fixé à 6h. Mais au petit matin, personne...
1h après nous décidons de partir seuls... Si nous attendons davantage, nous risquons de ne pas pouvoir
revenir avant la nuit et nous devons marcher le plus possible de bonne heure.
Ça y est, Parkati est déjà loin derrière nous. Les paysages bien que désertiques sont somptueux. Nous
sommes en pleine forme et vraiment excités. Nous épions chaque paysage à la recherche des fameux guépards mais rien... Seuls quelques traces de l'animal nous ont quand même bien réjouit. Au fur
et à mesure que nous progressons, les paysages changent et la chaleur se fait de plus en plus ressentir. Au bout de trois heure de marche, nous apercevons le lac. À partir de là, nous décidons de
tracer tout azimut pour le rejoindre. C'est l'aventure!
Plus de chemin et comme seul point de mire le fameux lac. Malheureusement le parcours choisi n'est pas des
plus faciles et il nous faut grimper, escalader, descendre pendant plusieurs heures... Pour éviter de nous perdre, nous construisons des cairns au endroits stratégiques. Ils nous seront largement
salutaires sur le chemin du retour!! Pas question de se perdre dans une région si hostile... La chaleur devient écrasante et nous décidons de nous reposer à l'ombre d'un des rares arbres. Deux
gazelles partent en courant... Quelle chance! Nous nous demandons vraiment comment elles sont capables de survivre dans cet environnement. Juste improbable! La température relevée est alors de
41,5 °C à l'ombre!!! Mais plus nous nous rapprochons du lac, plus elle devient de plus en plus intense. Elle dépassera les 43°C sous un rocher!!!
Les flamands roses se font enfin deviner, c'est par milliers qu'ils peuplent les rives de ce lac qui paraît
presque à sec... Le paysage est surprenant! La chaleur nous empêche de nous éterniser au bord. Nous réalisons quelques clichés et touchons l'eau très salée de cet étonnant lac. Il est temps de
faire demi-tour si nous ne souhaitons pas rentrer de nuit. Le soleil est alors au zénith et ses rayons nous pompent toute notre eau. On a l'impression qu'il s'aide d'une paille pour aspirer toute
l'humidité de notre petit corps. Les réserves s'amenuisent...
Nous nous rationnons de plus en plus et les pauses restent de courte durée. Nous transpirons beaucoup et
malgré les petites hydratations, la gorge reste sèche... Chaque petite lapée est un véritable délice mais nous n'en avons jamais assez... Nous marchons dans le but de pouvoir goûter à ce précieux
liquide et savons que toutes les heures nous avons le droit à 20cl... Mais rapidement après avoir bu la bouche devient sèche, âpre, la langue durcit et un espèce de mucus se dépose sur nos
lèvres... Nous commençons vraiment à souffrir de la soif mais savons que ce soir nous pourrons nous hydrater à volonté. À deux heures de marche du village, nous apercevons deux hommes armés
avançant droit sur nous...
C'est l'instituteur et un guide qui sont gentiment venus nous apporter de l'eau. Ils sont étonnés de nous
voir et surtout rassurés. Nous nous expliquons rapidement sur le rendez-vous du matin... Nous aurions pu attendre encore longtemps... Fini le rationnement nous buvons un peu plus sans peur d'être
à court. Il nous restait encore deux litres, de quoi normalement arriver au village. Mais la soif que nous avons est intarissable... Le chemin du retour est très agréable et ils nous font
découvrir avec fierté leur territoire. Nous arriverons tout de même de nuit sans oublier de profiter d'un magnifique couché de soleil.
Le soir et les jours suivants nous avons bu, bu, bu et rebu et il nous a fallu un certain temps avant
d'assouvir cette fameuse soif. Notre corps avait besoin de refaire le plein! Cette journée a été éprouvante mais très chouette et elle a été un bon entraînement pour la grande marche qui nous attend
de Parkati au lac Turkana...
lun.
19
févr.
2007
28- La marche dans le DÉSERT... (28/30)⭐️️️ALA⭐️
Qu'on soit bien d'accord, il ne s'agit pas d'un désert de sable avec des dunes, des dromadaires et des touaregs!...😃 Quoi que... mais d'une zone aride volcanique faisant partie de la Suguta
Valley où il ne pleut certaine année que 2 fois par an. La végétation y est très pauvre et aucune habitation ne se trouve sur la majorité du parcours!
Normalement, personne ne le fait sans guide et sans porteurs mais seulement parce que nous avons fait nos preuves à Lokipi, les habitants de Parkati nous laisseront partir seuls! Nous sommes en
saison sèche et il nous sera impossible de trouver de l'eau jusqu'au lac Turkana...!! Eau qui malheureusement est salée...Les difficultés ne sont pas tant celles du chemin, des heures de marche
mais plutôt celles du poids de nos sacs, de la chaleur écrasante et de la restriction d'eau... Sans oublier l'inconnu qui nous fait un peu peur...
Pour les Turkanas ce parcours n'est pas si difficile mais ils ne portent jamais plus de 4 kilos et connaissent bien le chemin. Seront nous capables de le faire?
Il va bien falloir partir de Parkati... C'est vrai qu'on se sent bien mais on réalise aussi que chaque jour passés ici nous suçonnent de l'énergie.
Il nous faut rejoindre Loyangalani ce qui signifie deux jours entiers de marche dans le désert...
Nous décalons notre départ d'un jour, nous ne sommes pas assez prêts...
En effet, durant un après-midi, on part
repérer le début du parcours qui est difficile à trouver. On pose des cairns à chaque embranchement! Ils s'avéront très utiles surtout de nuit...
Aussi, il faut bien évaluer la consommation d'eau: pas trop pour le poids mais assez pour la soif... Finalement, il nous faudra 22Kg d'eau !!!! Dur dur... en plus de toutes nos affaires et de la
bouffe! Mais nous n'avons guère le choix...
3h30 le réveil sonne... 4h30 nous décollons, il fait déjà plus de 25°C. Nous savons que ça va être dur mais jamais à cet instant nous n'aurions pu imaginer les souffrances par lesquelles nous
allions passer...
Dès les premiers mètres, on se rend compte de la difficulté... Nos sacs n'ont jamais été si lourds
Julien porte plus de 30Kg et moi plus de 20Kg...
Mais on a la pêche, on se met en mode compèt et le défi sportif nous enthousiasme.
Chaque heure, nous faisons une pause de 10minutes. La 1ère demie heure est correcte, la seconde est un supplice. Chaque pause est chronométrée et les gorgées d'eau mesurées.
Nos montres ont un gros soucis: elles retiennent les minutes quand nous marchons alors qu'elles les laissent filer durant la pause!
Un pas après l'autre les heures s'écoulent. Les mots sont rares, les regards en disent longs...
On arrive par moment à lever la tête et à profiter de la beauté de ce qui nous entoure... Des paysages lunaires, désertiques mais si infinis et empreints de liberté.
A présent il fait plus de 40°C à l'ombre... Ombre qui d'ailleurs n'est que sommaire, du fait des minuscules feuilles des acacias.
Il est tant de s'arrêter, nous avons marché 5h et nous ne pourrons reprendre que vers 16h30. Cool!!! Enfin pas tant que ça en fait... La chaleur est si écrasante qu'elle rend le repos très
difficile.. Chaque geste te demande beaucoup d'énergie et de courage...
Cet univers est hostile, personne ne vit ici et ce n'est pas pour rien...
Tu n'as pas du tout envie de remettre ce fichu sac sur ton dos et pourtant tu n'as pas le choix.
On reprend la route...
Nos pieds sont en feu dans nos chaussures, à chaque pause il nous faut les sortir. Les ampoules pourtant nombreuses et imposantes se font presque oublier par rapport à la souffrance que nous
ressentons. La souffrance physique est une chose mais à cela se rajoute la difficulté psychologique. Nous ne savons pas exactement le nombre d'heures de marche qu'il nous reste et quand nous
pourrons trouver de l'eau potable...
C'est si dur de se rationner sur l'eau, quand tu as la bouteille entre les mains tu aimerais tant boire encore et encore. Pourtant, tu ne peux pas grignoter la part de l'autre... Tu fermes la
bouteille la gorge encore sèche sachant que tu ne pourras l'ouvrir que dans 1heure...
Aussi, nous avons en permanence la peur de perdre le chemin. À chaque passage de rivière asséchée, les marques disparaissent. Il faut alors chercher pour les retrouver, ce qui nous demande
beaucoup d'effort et nous fait perdre du temps...
Au bout de 6h de marche, je craque... Impossible pour moi de faire un pas de plus, je suffoque, je suis à bout... Il me faut dormir et boire... On comprend alors que nous allons devoir
faire un jour de plus dans cette fournaise... Julien doit tout assumer seul: gérer la cuisine, la vaisselle, filtrer l'eau, faire les sacs... J'ai de la chance, il assure ;-) !
Heureusement, Dieu est là...
"L'Eternel soutient tous ceux qui tombent" Ps 145:14
Le lendemain nous partons boostés par notre magnifique nuit passée dans le désert et par l'extraordinaire chose qui nous est arrivée (cf: l'article "un miracle!")... Même si je
me sens beaucoup mieux, je reste faible et ne peux quasi rien avaler...
Le lac Turkana est bientôt à portée de main. Enfin, nous pouvons toucher cette "mer de Jade"! Mais, malheureusement, l'eau est salée... Elle est immonde à boire et avec un fort goût de crevette
mais se mouiller est tout simplement un délice. On pense alors être presque au bout de nos peines... Quelle erreur!!!
On continue d'avancer...
À nouveau je faiblis..., Julien me force à manger mais je vomis... Nous ne reprendrons la marche qu'au coucher du soleil, moment de pur plaisir! Notre ennemi part se coucher nous offrant un
magnifique spectacle.
La nuit, certe, la chaleur est supportable mais le chemin est difficile à trouver et les insectes attirés par les frontales sont insupportables...
À 23h on se couche en espérant que demain sera la fin du calvaire.
6h du matin, nous partons pour la journée des désillusions... Après à peine 1h de marche, on distingue au loin des maisons.... C'est sûrement Loyangalani notre ville d'arrivée. Trop bien!!
Le lac Turkana est tout près, on en profite pour faire une petite baignade...juste délicieux
!!
En fait non,... c'est un petit village de pêcheurs... impressionnant par sa précarité...
Ça fait du bien de trouver un peu de vie. Ça nous rassure aussi!
Cette découverte nous fait presque tout oublier...
Cette arrivée au village est un deuxième rendez vous en terre inconnue... Quelle belle surprise! Nous sommes alors remplis de curiosité. C'est trop chouette !
Le fait de vivre dans ce milieu si hostile est juste improbable, et nous sommes vraiment impressionnés.
Nous partageons un moment avec eux puis repartons. Ils nous disent qu'il ne reste que 2h...
Allez, 2h on peut y arriver...
Mais, 2h plus tard, nouveau petit village de pêcheur... Une jeune fille nous invite gentiment à boire le thé chez elle. Encore une belle rencontre qui nous redonnera de l'énergie et de la
motivation.
Leur vie semble si dure et pourtant ils ont l'air heureux et ne manquent de rien. L'eau du lac et les poissons leurs suffisent...
C'est juste hallucinant!
Comment se plaindre après ça...?
On nous assure que notre arrivée n'est plus qu'à 3h... On nous a déjà dit ça il y a deux heures alors on ne sait plus trop quoi penser...
Nous avons à présent rejoint la piste, on avale les kilomètres bien plus vite. La souffrance est toujours présente mais le désir d'en finir est plus grand.
Après chaque colline on se dit que Loyangalani est juste derrière..., mais c'est de nouveau une autre vallée à traverser...plus longue encore que la précédente...
Le soleil commence à se coucher nous attaquons la 12ème heure de la journée dont 6h de marche...
Enfin, comme apparaît un mirage, nous découvrons Loyangalani la promise. Qui n'est en fait qu'un gros village de maniatas...(huttes en bois et en terre).
Ce moment tant attendu nous comble de soulagement! Quel bonheur d'arriver enfin! On sourit, on est si heureux... Nous allons pouvoir boire à notre soif et nous reposer pour de bon.
Les habitants nous demandent d'où nous venons et quand on leur répond de Parkati, ils ont du mal à nous croire, jusqu'à nous voir descendre des litres d'eau à la première fontaine rencontrée.
Mais il nous faut encore traverser la ville et trouver un endroit où planter notre tente.
Nous arrivons au Shade Palm camp il fait presque nuit. On a envie de pleurer tellement on est heureux
d'avoir réussi, heureux que ça s'arrete, heureux d'être là.
On s'offre à boire, le plus intense Sprite de toute ma vie!!!! Julien encore dans la peau d'un Turkana,
prend un litre de milk thea bien chaud!
C'est finiiiii!!!!!!!!!
C'est sûr, c'est certainement la marche la plus éprouvante que nous n'ayons jamais fait. Mais, suite aux difficultés rencontrées, les quelques plaisirs n'en sont que plus intenses... Certains de
ces moments resteront gravés...
Tous les paysages, la baignade dans le lac, la découverte des petits villages, le coucher de soleil, l'arrivée et bien sûr toutes les belles rencontres.
Alors est ce que ça en valait la peine???... Oh OUI..., LARGEMENT!😃
Merci à mon Loulou d'avoir pris la grande majorité des photos. Trop dur pour moi...
Sans lui nous n'aurions pas tous ces beaux souvenirs à partager!
sam.
17
févr.
2007
29- Besoin d'Aide...! (29/30)⭐️️️ALA⭐️
Ça fait 10 jours que nous sommes loin de la "civilisation", il y a eu Tuum, Parkati, le lac Logipi...Nous
partons pour notre premier jour de marche après le village des Turkanas...Nous sommes motivés à bloc et si les premières heures sont très difficiles, on espère que ça va le faire. Mais la chaleur
devient de plus en plus dure... Elle ne nous épargne rien et même durant les pauses nous subissons ses assauts... À cela s'ajoute le poids de nos sacs qui n'arrange rien... Que du
contraire, la difficulté principale et d'avancer avec de lourdes charges sous cette chaleur... Si bien qu'après six heures de marche..., Valérie craque...
Elle s'arrête brusquement et suffoque... J'accours et la libère de son sac... Par chance nous nous trouvons
à quelques mètres d'un tas de rocher qui pourra nous procurer une réelle ombre. Depuis le début, c'est le premier endroit correct où nous pouvons nous reposer un peu. Je l'aide rapidement à venir
se mettre à l'abri du soleil... Elle a crutialement besoin d'eau... et de repos...! J'installe vite son matelas pour qu'elle puisse s'allonger... Il nous restait encore quatre heures de marche à
faire... L'expérience se complique... Tanpis, nous ne reprendrons la route que lorsqu'elle se sentira totalement prête. Mais le repos ne suffit pas... Il lui faut boire et reboire... On commence
petit à petit à taper grandement dans nos réserves d'eau... Si nous ne repartons pas aujourd'hui, ce n'est pas deux jours qu'il nous faudra mais trois... Et donc encore plus d'eau... Dans cette
région désertique, les Turkanas ont été formels, "vous ne pourrez pas trouver de point d'eau surtout en cette saison sèche"! Bref, la question de l'eau commence à devenir vitale...
Le temps passe, le soleil commence à se coucher mais notre Valou n'a toujours pas la forme... Nous décidons
de passer la nuit ici! Pensant à l'eau qui risque de nous faire défaut, nous essayons de trouver temps bien que mal des solutions. Mais nous sommes dans une impasse... Entre le besoin de bien
s'hydrater et celui d'en garder pour la suite, nous sommes coincés... J'ai bien tenté de taper ma gourde contre le rocher... mais sans succès... Attendre que l'eau jaillisse d'une fissure ou d'un
trou mais toujours rien...
Nous avons beaucoup prier pour que Dieu nous apporte des solutions, lui qui ne nous a jamais laissé
tomber...
Je décide alors de partir explorer les environs comme si par enchantement je pourrais tomber sur une source...
Autant que cela paraît invraisemblable, je commence à y croire et j'ai la conviction que rien n'est impossible. Je pars, j'hère... Comme guidé... je me dirige vers un arbre puis tombe sur une petite
rivière dont le lit,est complètement à sec. Mais l'espoir grandi lorsque j'aperçois des sortes de vasques asséchées... Si seulement je pouvais en trouver une avec un peu d'eau... Mais les rayons du
soleil sont terribles et les restes de la saison des pluies ont depuis longtemps été évaporés. Cela fait plusieurs mois, que nous sommes en saison sèche et l'idée de trouver de l'eau n'est
normalement même pas pensable...
Et là... comme un mirage..., comme un rêve... j'aperçois un petit réservoir d'eau! Je suis stupéfait
et j'ai du mal à réaliser cette incroyable trouvaille. Contre toute attente dans cette région désertique où le soleil a la capacité d'aspirer les moindres traces d'eau, celle-ci n'a pas encore
disparu et chaque jour elle se bat pour continuer à vivre. Survie qui nous sera salutaire... L'eau est comme magique, relativement translucide, je la goûte... Extra..., même pas salée et il y en
a à volonté! En pleine zone aride, nous allons même avoir le luxe de nous laver! Je m'empresse de revenir au campement pour annoncer la belle nouvelle à Valérie. Elle aussi est vraiment heureuse
et surprise mais tout comme moi, elle y croyait...
C'est tellement improbable, incroyable: le fait que Valérie craque à cet endroit précis, de trouver cette ombre
"fraîche", qu'on décide de passer la nuit là, que malgré l'impossibilité et les probabilités nulles, on se résout à chercher de l'eau... Et... qu'on en trouve... Quel miracle!!!! Nous sommes comblés
et vraiment reconnaissants. Ce soir c'est la fête, nous buvons jusqu'à plus soif, nous nous lavons et refaisons nos stocks d'eau pour les jours suivants. Cette nuit dans le désert, a été en tout
point merveilleuse! Avec tout ça Valérie se sent la force de repartir de bon matin et cette histoire loin d'être banale nous motive au plus au point. L'eau "de Dieu" nous l'appellerons ;-) étanchera
notre soif jusqu'à la fin de notre trek... Merci!
jeu.
15
févr.
2007
30- Un trajet pas comme les autres...! (30/30)
Quel soulagement d'avoir réussi à relier Parkati à Lyongalani. Quel périple...! Mais oh combien riche!
Malgré le fait d'être malade, Valérie a tenu le coup : BRAVO! Nous sommes heureux et fiers de ces trois semaines passées dans le nord du Kenya! Quelle belle aventure! Une des plus marquante,
c'est sûr!
Mais le repos n'est pas pour tout de suite..., il nous faut rapidement traverser plus de la moitié du pays,
choisir notre prochaine destination, acheter nos billets d'avion et le tout avant la fin de notre visa... C'est à dire dans cinq jours!!!
Mais Lyongalani, n'est pas vraiment la ville qu'on espérait..., pas de banque..., pas de bus..., pas
d'internet..., pas grand chose en fait...!! C'est plus un gros village de hutte bien perdu... Bref, comme il n'y a aucun transport en commun qui dessert ce centre, nous nous démenons pour
trouver une solution! Il doit bien avoir un moyen de rejoindre la civilisation autrement qu'à pied... Nous écoutons parler de camion qui se rendent parfois aux prochaines grosses villes. Il faut
faire vite... On fait le tour de la bourgade mais pas de camion le soir même. Pas non plus, le lendemain.... L'étau se ressert... Ça y est nous trouvons un lift pour la nuit suivante... Plus que
quatre jours... Le rendez-vous est fixé à 3h du matin...
Notre courte nuit se fera à la belle étoile! Trop chouette...sauf les fourmis... C'est l'heure, on y va! On
traverse la ville endormie et espérons de tout cœur que le camion sera là... Des phares confirment sa présence et il est sur le point de partir! C'est une sorte de grosse bétaillère Mitsubishi!
Nous escaladons la benne, transférons les sacs mais..., à l'intérieur c'est le bordel..., Il n'y a presque plus de place..., tout est noir..., aucune organisation... Des gros sacs, des cartons de
poissons, des casiers de bouteilles, des hommes, des femmes, des enfants posés en vrac et entassés les uns sur les autres. Au fond, il y a un tout petit peu de place mais les secousses sont
terribles et tes voisins seront des chèvres et des brebis... Non merci ;-)! Le moment est crucial, nous devons nous faire une place et une "bonne" si nous voulons survivre aux inombrables heures
qui nous attendent. Quitte à ne pas se faire trop apprécier, on bourre, on écrase un peu tout et n'importe quoi... On veille à garder le sourire et à arroser le tout de "sorry, sorry". On a
réussi à s'octroyer une place "convenable"... Le camion part!
Les arrêts sont très fréquents et à chaque fois, il faut retrouver la marchandise à déposer qui se
trouve...
parfois sous nos fesses! Après seulement une heure, panne... Le mécano se voit dans l'obligation
d'intervertir des roues... Au plein milieu de la nuit, un pêcheur déboule de nulle part pour vendre des poissons séchés. On tente le coup... Excellent! Le véhicule repart. Trimbalés dans tous les
sens sur une piste parfois défoncée, la poussière générée par le camion se dépose partout... Les animaux ne se gênent pas pour faire leurs besoins n'importe où... Mais si tu veux respirer, tu as
la possibilité de grimper sur les barres de toit du camion! Mais attention, il faut s'accrocher et gare aux branches d'arbres particulièrement épineuses... Mon bras et mon beau tee-shirt Mérinos
en payeront les frais... Nous alternons les positions, piquons des petits sommes bien facilités par la fatigue accumulée ces dernières semaines! Mais nous sommes tellement contents d'avoir réussi
que malgré les secousses et la poussière, on est heureux! Quelques heures plus tard, en pleine montée, on se retrouve bloqués par un autre camion en panne... Impossible de passer à côté... Après
une demi-heure, on peut reprendre la route.
Ce trajet éveille vraiment notre curiosité, tout nous intrigue : leur façon de vivre, de voyager, ce qu'ils
transportent, les villages perdus,... Nous sommes fascinés! Petit à petit, le camion se vide et nous serons les seuls à faire la totalité du trajet!
Les derniers kilomètres nous laissent apercevoir nos derniers animaux sauvages: zèbres, antilopes,
pintades, éléphants,... Que du bonheur! Un dernier au revoir magique... Le soleil merveilleux nous salue bien bas et c'est avec un peu de nostalgie que nous quittons cette Afrique profonde que
nous avons tant appréciée!
Au total, nous passerons dans ce camion... 21h !!! Avec seulement trois pauses d'à peine 30 minutes...
Bref, une sacrée expérience!
Et nous ne sommes même pas encore arrivés à la capitale, il nous reste encore 4h de bus... Mais, il est
tard et après 21h de camion et de poussière..., nous sommes claqués... Une nuit à l'hôtel sera bien méritée. Nous en passerons finalement deux afin de laver la quasi totalité de notre équipement
et d'acheter nos billets d'avion... Ce sera... Le Népal! Plus que 2 jours...
Le lendemain nous rejoignons à pied une station de bus lorsqu'un 4*4 s'arrête à notre hauteur... Ce
sont deux bonnes sœurs polonaises... "Vous allez à Nairobi? Allez, montez on vous emmène!" Trop cool! Après un voyage bien sympathique et des plus confortables, elles nous déposent en périphérie
pour éviter les embouteillages... Un dernier bus d'une heure nous amène à 10 minutes de notre hôtel! Demain on prend l'avion pour l'Asie!
C'est le dernier jour de notre visa qui selon la règle des 90 jours est normalement périmé d'un jour...
Mais au contrôle, ça passe! Tant mieux! À nous le Népal et ses sommets enneigés ;-) !
Puran (lundi, 20 juin 2016 11:12)
Bonjour,
Vous avez fait un super voyage. Je viens de visiter votre blog. il a bien fait et des infos sont excellent.
Bon courage et bon continuation
Angélique et Sylvain (mercredi, 08 juillet 2015 22:03)
Bon, on n'a pas réussi à deviner où vous étiez ces dernières semaines. Mais maintenant, vous devez être en France.
On espère que vous allez bien.
Alors pas trop dépaysés d'être dans le Brionnais ou le Roannais?
Merci pour ces magnifiques récits et photos qui nous ont accompagnés cette année. Vous nous avez fait passer pour toutes sortes d'émotion, fait rêver, découvrir des cultures, pays, ...
A bientôt de se voir.
Franck (lundi, 06 juillet 2015 09:11)
Bien rentrés après votre incursion chez les Castors ? Que tout se passe bien pour vous !
Bonne-maman (samedi, 04 juillet 2015 18:02)
Quel pays magnifique et courageux voyageurs. Que du bonheur
Cécile & Dominique (vendredi, 03 juillet 2015 11:57)
Nous avons été heureux de suivre vos périples passionnants durant cette année .accompagnés de superbes photos et commentaires captivants .Merci de nous avoir fait rêver ...........Bon retour à la civilisation ! Bises
maman anne (mardi, 30 juin 2015 22:41)
Vous êtes à notre porte!!!hi!hi!
Bernard (lundi, 29 juin 2015 11:35)
Bravo à tous les 4!!! Quelle fantastique aventure si loin des sentiers battus!!! Ca me rappelle les marches avec Libellule en pays bourguignon même si le défi n'était pas le même ;-)... Les photos sont superbes et vos mines font plaisirs à voir! Encore bravo aux aventuriers!
Marie-Anne et Philippe (dimanche, 28 juin 2015 15:59)
On vient de passer des moments magnifiques à regarder votre reportage, c'est génial et c'est très courageux ... de la part d'Anne et Marc, Quelles aventures !
Au plaisir de vours revoir,
Patricia (dimanche, 28 juin 2015 11:03)
Merci de nous avoir fait partager votre belle aventure au long de tous ces mois.
Je me suis réjouie pour vous, je me suis étonnée et beaucoup inquiétée pour vous.
Vous m'avez fait voyager (moi, qui n'aime pas partir:) et votre courage, votre volonté, votre enthousiasme m'a transporté.
Pour tout cela, merci,
je vous embrasse
Patricia
Thibaud (samedi, 27 juin 2015 15:59)
Je vote pour hobbitbourg, je reconnais bien l'arbre derrière vous.
Bises de Charlieu. Votre blog est très émouvant ! Et content de vous revoir bientôt.
jean (samedi, 27 juin 2015 12:56)
Moi je crois que vous êtes en Pologne bon dernier pays à bientôt
Guillaume (samedi, 27 juin 2015 10:44)
Moi je penche pour un pays en zone de guerre: Yémen , Syrie, Afghanistan, Irak mais je pense que Jean Claude et Elisabeth sont plus proche de la vérité et que vous êtes sur le chemin du retour, néanmoins d'après nos informations un billet d'avion à 200€ (à moins que cette information n'ait été détournée pour nous orienter sur de fausses pistes) au départ du Kirghizstan aurait des grandes chances de vous mener sur la mère patrie: La Russie, bonne continuation Camarades. A bientôt.
maman elis (vendredi, 26 juin 2015 23:59)
Merci pour ce merveilleux cadeau d'anniversaire les photos me font rêver … je vous attends .…
clo (hand) (vendredi, 26 juin 2015 21:01)
Whaou trop génial cet épisode avec l'âne. Franchement vous êtes perchés, quelle chance vous avez. Les photos sont extraordinaires. Merci pour ce partage. Valou il va en falloir des mercredis pour tout nous raconter. Profitez à fond de vos derniers moments de dingues. Biz Clo
Laurence (Hand) (vendredi, 26 juin 2015 20:33)
Encore merci pour toutes ces magnifiques images et surtout toutes ces belles rencontres. Bisous a bientôt Laurence
Vellande L. (vendredi, 26 juin 2015 19:39)
L'attente valait la peine et c'est un émerveillement de lire vos messages (félicitations aux parents) et de découvrir la splendeur des paysages de cet étonnant pays.
A bientôt.
Loulou.
marie blerot (vendredi, 26 juin 2015 19:08)
encore du tout tout bon : récits et photos magnifiques ! On a un peu l'impression d'y être aussi ;-) On a hâte de vous voir à Santorin pour papoter, bisous à vous deux, take care
Jeanphi, Barbara & Alice (vendredi, 26 juin 2015 17:03)
Un mot: Splendide!
Bruno et Colette (mardi, 09 juin 2015 18:54)
Salut Julien et Valérie!
Nous sommes rassurés de vous savoir en bonne santé et en forme pour continuer votre aventure!
Nous espérons que Anne et Marc se portent aussi très bien,qu'ils profitent de ces magnifiques montagnes!
Merci de nous faire vivre votre beau voyage.
Au plaisir de vous revoir!
Les Prevost (lundi, 01 juin 2015 21:51)
Nous avons hâtes d'avoir des nouvelles des parents, nous espérons que tout se passe bien, que les pieds ne s'échauffent pas trop.
Loulou (vendredi, 29 mai 2015 19:52)
Heureuse de vous suivre dans ces pays si différents.
J'espère que Anne et Marc sont bien arrivés et que tout se passe bien.
Bisous.
amandine et antoine (mercredi, 27 mai 2015 15:45)
Coucou, encore et toujours: au top vos histoires et photos, merci beaucoup pour le dépaysement par procuration; vous assurez les cachous!!
et aussi: MERCI BEAUCOUP pour votre carte elle m'a fait vraiment plaisir!:)))
pleins de bisous les bohaimes!
PS: une bonne surprise vient de "tomber" aujourd'hui chez les scout, je pense que vous serez vite au courant!
a bientôt!
amandine et antoine
les vollot (lundi, 25 mai 2015 18:01)
A la fois heureux et déçus : heureux de vous retrouver en forme et de vous lire, déçu parce que pas de trace du yéti dans vos récits, ça sert à quoi d'aller au Népal si on ne voit pas le Yéti?! Tintin l'a vu lui...
Bonne route à vous!!
Sylvie et Bernard
Céline Blerot (dimanche, 24 mai 2015 10:03)
Coucou,
merci pour ce magnifique récit! Je dévore vos articles! :-)
Prenez bien soin de vous.
Gros bisous
Céline
Romaric (vendredi, 22 mai 2015 20:24)
Piège : Une partie de l'article : "4- Trek dans l'Himalaya " est caché.
En effet si vous voulez lire la fin de l'article, il ne faut pas oublier de cliquer sur (lire la suite) en bas de l'article.
Françoise et jean-françois (jeudi, 21 mai 2015 22:50)
Hello les aventuriers !
Et oui, il est temps qu'on se décide à taper sur le clavier, si on veut vous féliciter avant votre retour... On dévore vos récits et on se régale de vos superbes photos... mais on est de grands paresseux et on oublie de vous dire que c'est très agréable à lire ou à regarder.
Bravo pour les exploits réalisés à ce jour ! On pousse chaque fois un ouf de soulagement quand on découvre que vous en sortez sains et saufs ! On a beaucoup pensé à vous en apprenant la catastrophe du Népal, d'autres n'ont pas eu votre chance et on ne les oublie pas dans nos prières ...
Il nous reste à vous souhaiter encore de belles aventures, pour les semaines à venir et on se réjouit de vous retrouver en été !
Bisous de Belgique à tous les 2
4ines et c 2 ois (mercredi, 20 mai 2015 21:18)
cc les amoureux!!!!!
un immense merci pour votre carte, c'est vraiment trop sympa...on pense beaucoup à vous, les évènements nous font frémir mais heureusement Jean est là pour nous rassurer sur les lieux ou vous devez être!!!!
de gros gros gros bisous à tous les 2 à partager très vite avec Anne et Marc, à très très vite....
biz biz avec des nouvelles recettes ;-)
Bernard (mercredi, 20 mai 2015 08:58)
Hello les vaillant voyageurs! Superbe ce reportage sur le Népal, ca donn envie de faire son sacà dos et de filer sur les sommets!!! Quoiqu'il me manque surment une bonne dose d'entrainement ;-)... Je me posais une question, avez-vous eu des problèmes de respiration et de fatigue particulière dûs à l'altitude? Je supose qu'on monte progressivement les sommets... Quel est votre point le plus haut?On a bien pensé à vous lors de la catastrophe du Népal et on est bien content de vous savoir aux Philippines!!! Bonne continuation pour ce beau voyage et cette belle aventure! A bientôt sur la sol grec ;-. Bises
Cécile Dom Ploq (mercredi, 20 mai 2015 07:59)
Magnifique le trek ; toujours aussi vaillants et téméraires
Ménagés les parents ( Anne et Marc ) Julien tu pourras faire le sherpa
Grosses bises à vous deux
Cécile Dominique
Guillaume (lundi, 11 mai 2015 13:54)
Du Snorkeling????? y'a fallu que j'aille voir sur wikipedia !
Vous avez barboté avec des palmes et un tuba en fait LOL.
Bonne continuation, j'espère que vous avez continué sur votre lancée et rejoint le Kirghizstan avant l'arrivée du typhon sur les Philippines.
A bientôt.
B- P-C (lundi, 04 mai 2015 21:18)
coucou de Millery, on a bien penser a vous avec les évenements au Népale , prenez bien soin a vous deux et profitez de votre périple gros bisous
Bernadette & Modeste
cousine Fabienne (samedi, 02 mai 2015 00:23)
Coucou à vous 2,
Bien dommage que nous ne savons plus suivre vos aventures via ce blog!N'oubliez pas de tout noter:-)
Vous en aurez des choses à raconter en rentrant!
Bonne continuation!!
MPJ DESPIERRES (vendredi, 01 mai 2015 14:30)
Merci pour votre carte du Népal. On a bien pensé à vous lors du tremblement de terre, mais heureusement vous n'étiez plus là-bas. Profitez bien de la suite de votre périple, que votre bonne étoile continue de vous accompagner !
Nous allons bienet profitons de Soline qui est en vacances á st Christophe.
Amitiés de toute la famille
Famille Despierres
Clem (mardi, 28 avril 2015 19:05)
Bonne fête Valou et joyeux anniversaire de mariage ;-)
Je me faisais du souci pour vous vu l'actualité...
Mais me voilà rassurée !!! OUF !
Bonne continuation
Bisous
Xavier MONEL (mardi, 28 avril 2015 16:23)
Bonjour Valérie, bonjour Julien.
Et... Bonne fête Valérie !!!
Nos bien affectueuses pensées sont pour vous.
Prenez soin de vous (et de nous tous...).
A bientôt.
Bises.
Xavier/Dany
Vivi (hand) (mardi, 28 avril 2015 08:58)
Vous avez certainement une bonne étoile tous les deux. Je suis trop contente de vous savoir aux Philippines, la famille de ma nièce vit à Marikina. J'ai eu la chance de partager un séjour chez eux, une partie de mon cœur est encore là bas. Quelle région visitez vous?
Bises à vous
Anne et marc (lundi, 27 avril 2015 22:34)
De retour de Belgique nous découvrons les horreurs auxquelles vous avez échappées... Nous sommes des parents heureux de vous savoir en bonne santé! Continuez à prendre soin de vous et soyez prudent en kayak.
On vous embrasse fort.
Angélique et Sylvain (lundi, 27 avril 2015 09:29)
Heureusement que nous avons croisé Jean ce weekend car il nous a rassuré en nous disant que vous n'étiez plus au Népal mais au Philippines.
J'ai hâte de lire vos articles sur le Népal car c'est une destination qui me fait rêver. Peut-être qu'un jour ...
Bon continuation les zamoureux!
Et à bientôt de vous lire.
Angélique et Sylvain
claudie (hand) (dimanche, 26 avril 2015 10:46)
Un grand soulagement ce matin de savoir que vous n'êtes plus au Népal. On était en vadrouille hier soir avec quelques furieuses de l'équipe et franchement on était en stress avec ces infos d'horreur. Nous voilà soulagées, on mange ensemble ce midi, on pensera à vous. Gros gros Mimis, on vous aime. Clo
Xavier Monel (dimanche, 26 avril 2015 08:26)
Bonjour Valérie, Bonjour Julien.
Ouf ! Nous voilà rassurés sur votre sort ; Les parents aussi, sans doute...
Bonne continuation.
Bises.
Xavier/Dany
Bernadette (samedi, 25 avril 2015 21:17)
Vraiment ,on est heureux de vous savoir aux Philippines mais très tristes en même temps pour les Népalais c'est une grande catastrophe .
Merci pour votre message ce jour ....a très bientôt pour d'autres nouvelles .Continuez bien votre route et restez prudents .
Vous reviendrez transformés humainement parlant .Bravo à vous
Romaric (samedi, 25 avril 2015 20:07)
Génial,
Les Philippines c'est un super pays.
Il y a de quoi faire de superbes randos, se baigner a des endroits paradisiaque avec de l'eau cristalline. Et l’accueil des habitants est très chaleureuse. Il faut juste éviter les gros site touristique pour Américains...
Mais ça je ne fais pas de soucis pour vous ... ;)
Profitez bien.
Romaric
nadine (samedi, 25 avril 2015 16:54)
hello vous en êtes où de votre périple parce que les infos nous donne pas de bonnes nouvelles du au tremblement de terre au népal donnez des news vite bisous nadine
simon (samedi, 25 avril 2015 11:16)
A quand les prochaines nouvelles???
Bisous
Romaric (samedi, 25 avril 2015 09:52)
Salut vous 2.
Bon j'espère que tout va bien depuis le 12 mars. Et j'espère que vous vous êtes un peu éloigné du Népal car je viens de recevoir une alerte concernant un tremblement de terre ....
papa marc (mercredi, 08 avril 2015 23:18)
Trop beau, à peine imaginable ces jolies cabanes de pêcheurs , ces troupeaux de chèvres dans le désert et le sourire merveilleux de ces femmes pêcheurs. Des photos dignes d un grand magasine.
Votre volonté dépasse celle de quiconque oserait vous accompagner!!
Bisous et bonne continuation.
Romaric (samedi, 28 mars 2015 19:45)
Que du bonheur.
Alors vous nous ramènerez quoi comme parasites ??
Des petites larves d’oestre qui poussent sous la peau par exemple.
Romaric (samedi, 28 mars 2015 18:18)
Mais où trouvez vous le courage de traverser des déserts pareil... ?
Chantal et Hubert (mercredi, 18 mars 2015 12:16)
Bravo Valérie et Julien !
Vous avez un courage et une foi à toute épreuve !
On en reste bouche bée, et surtout avec, à notre tour," une grande soif " ...........de connaître vos nouvelles aventures, asiatiques cette fois,
Il fait bon être jeunes !!!!!
ELIJCL (lundi, 16 mars 2015 19:25)
Quelle belle aventure mais au prix de quels efforts !! On pouvait trembler !!!
Mais que de belles photos et belles rencontres...Maintenant que vous êtes entraineés à supporter la soif, mars ne sera -t-elle pas votre prochaine destination??? On tremble encore !!
Nous sommes contents de vous sentir heureux