Ouganda, nous voilà !

"OUGANDA" : Cette rubrique tente de vous transmettre quelques-unes de nos aventures et de nos rencontres.

Sommaire :

1- Ouganda, nous voilà...!

2- Début du trek : lac Buinyioni

3- À la recherche de notre pirogue...

4- Notre future pirogue ⭐️ALA⭐️

5- Il était une petite pirogue... :-)

6- Ohé, ohé, matelots. Matelots naviguent sur les flots...!

7- Aujourd'hui, c'est mon anif :-) !

8- Crayfishs⭐️ALA⭐️

9- Notre maison africaine...⭐️ALA⭐️

10- La vie à Bunyonyi

11- L'Attaque...⭐️ALA⭐️

12- Trek sur les îles Sesses (Lac Victoria)⭐️ALA⭐️

13- Dans la vague...

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⭐️ALA⭐️ : À LIRE ABSOLUMENT !

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jeu.

oct.

2019

Nous appréhendons un peu notre séjour en Ouganda... En effet, les Rwandais nous ont fait un portrait un peu noir des Ougandais. Paraît-il, fini la sécurité, les Ougandais peuvent être violents et n'ont pas peur des coups de feu... Attention à ta femme en Ouganda me disait-on... Nous qui comptions dormir sous tente... Bref c'est peu rassurés mais avec une certaine excitation que nous y entrons après avoir franchi une zone libre relativement glauque.

Malgré nos petites mésaventures dans notre précédent pays, nous en gardons vraiment un excellent souvenir.

Fini le Rwanda, nous devons tout réapprendre. Ici, on parle majoritairement anglais, on roule à gauche et on paye en Schilling ougandais soit 1€=3700 Sh. Désormais nous ne pourront plu espérer trouver un interlocuteur francophone, il faudra bel et bien se mettre à l'anglais... Ça tombe bien, on est motivé :-) ! Après avoir passé la frontière, il s'agit de se rendre à la première ville. Les gens sont agités, il commence à faire nuit... Pas de moto taxi et trop loin pour rejoindre la ville à pied. Après quelques négociations fructueuses, nous voila à 4 avec nos 2 gros sacs à l'arrière d'une vieille voiture... Serrés on ne peut mieux, on est tout de même enjoués de découvrir un nouveau pays au premier abord bien noir... En effet, pas d'électricité en campagne et arrivés en ville guère mieux... Tout est noir et la rue principale de la ville n'est que partiellement goudronnée et relativement boueuse...

Pris par la nuit et un peu désemparés on s'installera rapidement dans le premier hôtel trouvé, après avoir réduit le prix d' 1/3! Pas de douche, on se lavera à la bassine... L'objectif si ce n'est de prendre connaissance avec le pays est de préparer notre prochain trek autour du lac Buinyioni.

Pas emballés du tout par cet endroit, nous finirons par l'apprécier. Contrairement au Rwanda, cette ville nous rappelle vraiment l'Afrique avec ces avantages et ses inconvénients. S'il nous est dorénavant possible de déguster des frites en pleine rue cuisinées à l'arrachée, en revanche la propreté et l'organisation de la ville laisse vraiment à désirer...

Côté surprenant de cette ville, elle est majoritairement dirigée par des Indiens. Ils sont à la tête de tous les "grands magasins" : supermarchés, pharmacies et beaux hôtels.

Nous profitons de leur suprématie pour parfaire nos préparatifs et gagner en autonomie. À nous les raisins secs, la Oats et le lait en poudre. Lac Buinyoni, c'est parti!

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mar.

oct.

2019

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mar.

oct.

2018

2- Début du trek: lac Buinyioni (2/13)

Le lac Buinyioni n'est pas très ancien, il s'est formé à la suite d'une coulée de lave qui a bâtit un barrage naturel. D'une superficie de 60 km2, il est situé à presque 2000m d'altitude.

Buinyioni signifie "le lac des petits oiseaux" ce nom nous pousse en avant malgré nos sacs à dos bien chargés... Et oui il nous faudra être en quasi totale autonomie car il n'y a aucune ville à moins de 10km du lac. On a pris des réserves et aussi pas mal réfléchi à l'organisation de nos sacs pour la conservation et le transport de la nourriture.

Nous partons donc de Kabale le 21 septembre au matin. En fait, au fond de nous nous avons un rêve à réaliser... Pour une fois, ce trek nous ne voulons pas le faire à pied, mais en pirogue!!!

Le défi est majeur. En effet, certaines parties du lac sont un peu touristiques et les tarifs appliqués sont exorbitants... 1200$ pour 5 jours de canoë pour deux personnes...

Allons nous trouver une pirogue pour moins cher que ça? Sera-t-il possible d'y mettre nos gros sacs sans voler à l'eau? En nous voyant ne vont ils pas nous réclamer une somme faramineuse?

Entre rêves et interrogations, nous mettons un pied devant l'autre poussés par ce sentiment de liberté enfin retrouvé!!

Il nous faudra presque 3 heures de marche pour rejoindre le lac. Avec un sac d'environ 24 kg pour Julien et 17kg pour Valérie le dénivelé positif est dur à avaler, mais enfin nous sommes récompensés!... Le lac nous apparaît avec ses multiples Îles. Au nombre de 29, elles comportent une biodiversité généreuse.

Nous arrivons dans le lieu le plus touristique, ce qui ne nous arrange pas vraiment pour camper...

On prend une première pirogue, pour trouver un lieu pour la nuit. Le capitaine, un brin malin proposait de nous poser sur une île ... Et demain nous serions ainsi obligés de faire appel à lui. :-)

Finalement, nous trouvons un emplacement plutôt plat non loin d'une hutte. En rentrant, de nuit du marché, la maman nous accueille chaleureusement et est ravie de nous voir ici.

Le lendemain, nous découvrons une famille charmante avec une grand mère et ses petites filles fort sympathiques.

Malheureusement, notre réchaud nous lâche... On est mal barrés pour continuer le trek. Julien arrive finalement à le réparer mais du coup nous n'avons pas pu manger... Heureusement notre super mamie allume un feu pour nous!

Ce petit contre temps, loin de nous déplaire, va nous permettre de partager le quotidien de cette famille.

Le lendemain, nous reprenons la route. L' objectif est d'aller vers les régions perdues du lac pour trouver une petite pirogue. Dans la zone touristique, l'abasungou (blancs) n'est synonyme que de dollars...

Nous prenons une 2ème pirogue pour traverser une bonne partie du lac. On en profite pour se renseigner sur les prix... Le doute s'installe... Allons nous vraiment pouvoir réaliser ce projet?

S'en suit de longues heures de marche pour se retrouver au fin fond du lac dans un endroit bien paumé. Peut être un peu trop perdus d'ailleurs car pas l'ombre d'un bateau. Nous arpentons le chemin de crête, quand on loin on aperçoit une pirogue. Celle ci, elle est pour nous! Pensons nous un peu rêveur! On descend au plus vite hors sentier pour débuter les négociations.

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lun.

oct.

2018

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lun.

oct.

2017

3- À la recherche de notre pirogue... (3/13)

Pour le bateau aperçu, on nous réclame la modique somme de 1,5 millions de shilling... Sinon pour le même prix, nous pouvons aussi acheter un arbre et attendre une semaine pour la fabrication de la pirogue. C'est pas gagné...

Pour la nuit, on s'installera à côté d'une habitation. Nous allons vivre 3 jours parmi cette famille... Une expérience de partage inoubliable!

La nuit portant conseil, on se rend bien compte qu'en tant que blancs, impossible d'obtenir un bateau... On fait alors une proposition à la famille: vous avez 2 jours pour nous trouver une pirogue à 300 000 USh et alors nous vous donnerons 100 000 USh! 5minutes plus tard, le father prend sa pagaie et part en courant de chez lui. Il ne nous reste plus qu'a patienter.

Nous sommes le 24 septembre....

Je suis en train de me laver au bord du lac, le soleil s'est tranquillement glissé derrière les montagnes tout en étincelant la surface de l'eau.

J'aperçois l'ombre d'une pirogue au loin. Ça a le mérite d'attirer mon attention car ici les pirogues sont rares.

J'ai envie de voir ce que je vois...Mais je n'en suis pas sûre. Le soleil m'éblouit et j'ai peur que mes rêves ne viennent tromper la réalité. Un peu comme on aperçoit une oasis dans le désert je crois apercevoir le father avec une pirogue!

Il se rapproche... j'ai vu son sourire avant même de voir le bateau en entier! Pas de doute ce n'était pas un mirage!! Il me fait de grands signes. J'appelle Julien sans vouloir tout lui annoncer pour qu'il découvre avec moi cette magnifique vision.

Je crois qu'à ce moment là j'ai vu toutes les dents du father et toutes ses gencives!! il était encore plus excité que moi et c'est peu dire!

Voilà peut être devant nous notre future pirogue....

Enfin c'est pas si sur...

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dim.

oct.

2017

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ven.

oct.

2016

4- Notre future pirogue... (4/13)⭐️ALA⭐️

Le soir commence à tomber quand le propriétaire de la pirogue et un "traducteur" arrivent.

Nous sommes tout excités et heureux de voir cette pirogue qui sera peut-être la notre... On s'imagine déjà en train de naviguer...:-) Mais les négociations ne sont pas terminées et le rafiot a besoin d'un sacré lifting... En effet, il est plutôt vieillot, et l'eau accumulée dans le fond du bateau est une véritable piscine...:-( Ils tentent de nous rassurer en nous disant qu'il vont colmater la brèche...

Je commence donc les négociations... Le prix convenu a changé et ils tentent en vain d'en tirer un maximum... On conclut que l'épave doit être entièrement remise à neuf...;-) et agrémentée de 2 bancs et de 4 seats en roseaux pour poser nos gros sacs.

Il nous faut également 2 bonnes pagaies.

Après de nombreuses palabres, l'affaire est conclue et tout ce beau monde reviendra demain pour se mettre à l'ouvrage.

Au matin, les voici arrivés avec pour seul matériel, une casserole rouillée, des clous, une planche et une machette...

C'est excellent de les voir transformer cette casserole en pièce de réparation.

Petit à petit notre bateau prend forme et l'après midi venue le contrat est rempli!

Nous faisons même un agrément devant témoins pour finaliser la vente du bateau!

Ce soir, nous prenons le large à bord de NOTRE pirogue! :-) Quelle liberté!

Va-t-on pouvoir correctement et sérieusement naviguer avec cette pirogue...?

Relativement instable, va-t-elle pouvoir nous transporter avec nos sacs sans finir au fond du lac...?

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jeu.

oct.

2016

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jeu.

oct.

2015

5- Il était une petite pirogue... :-) (5/13)

Voici notre super pirogue bien chargée. On n'a bien réfléchi à l'organisation de la pirogue afin que les affaire soit protéger et que si on vol à la flotte, on puisse rapidement récupérer les sacs. On n'a aussi veiller à gagner en stabilité en testant plusieurs position de sacs à différents niveaux de la pirogue.

Et voici, l'avant du bateau, la place de Valérie et la place de Julien.

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mer.

oct.

2015

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mer.

oct.

2014

6- Ohé, ohé matelots. Matelots naviguent sur les flots ! (6/13)

Bon, même si notre petit bateau n'est pas des plus stables, il a largement su nous faire voguer nous et nos sacs. Certes, les premiers jours de navigation, nous n'étions vraiment pas rassurés et l'équilibre paraissait très instable... Mais au fil des jours et au fil de l'eau, nous avons appris à mieux le charger, à mieux le diriger et anticiper les déséquilibres. La dissociation segmentaire était de rigueur! Ici pas d'hippo, ni de croco mais 1 gros orage par jour qui s'installe très rapidement. On nous avait déjà prévenu qu'avec la taille de notre bateau il ne fallait surtout pas naviguer lorsqu'il y avait des vagues de peur de laisser l'embarcation au fond du lac. Oui mais en réalité quand l'orage survient et que tu te trouves au milieu du lac, tu n'as même pas le temps de rejoindre la berge... En effet, cela nous est déjà arrivé quelques fois et même si certaines vagues se sont déjà invitées dans notre petit bateau on n'a toujours évité le pire... avec quelques frayeurs...

Notre pirogue était petite, mais au combien maniable et rapide. Les réparations du début n'ont pas été à 100% étanches et l'écopage devait être réalisé toutes les heures...

Nous l'avions appelé "Les Boh'aimes" :-).

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mar.

oct.

2014

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lun.

oct.

2013

7- Aujourd'hui, c'est mon annif :-) ! (7/13)

Le 2 octobre 1986...:-) !

On oublie le traditionnel gâteau et les cadeaux fort appréciés... Quand on est au tour du monde, qui plus est en pirogue dans des endroits retirés, on se contente de bien mieux :-)! Levé à 6h30, le soleil m'a réservé une petite surprise et tente de m'offrir un de ses plus beaux spectacles. Après quelques clichés, c'est au tour de ma femme de me faire sa surprise et j'ai même pu souffler quelques bougies improvisées. Cela n'a pas été simple pour elle de préserver, depuis 2 jours, nos 2 derniers demi-biscuits à la vanille! Quel délice!

N'oublions pas l'invité surprise, un petit veau plein d'énergie et bien amical avec qui j'ai pu gambadé un peu :-)!

Puis s'en suit un merveilleux tour en pirogue avec un temps au beau fixe. Vient le temps du repas de midi. Au menu: riz au thon et petits oignons. Avant le repas, nous avons même eu la chance d'observer quelques pêcheurs au filet récoltant pleins de poissons d'argent.

L'endroit choisi nous amène aussi à faire la rencontre d'un pêcheur d'écrevisses fort sympathique. Après lui avoir acheté quelques pièges c'est un cours de pêche et de cuisine qu'il nous propose afin de pouvoir au mieux, rentabiliser notre achat. Aussitôt appris, aussitôt mis en pratique et le soir même nous dégustons nos premières écrevisses avec riz, œufs et champignons SVP :-). Le soleil n'a pas résisté à me laisser quelques souvenirs... de cette très belle journée.

P.S. : Merci à tous ceux qui me l'ont souhaité, c'est bien sympa :-) !

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dim.

oct.

2013

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dim.

oct.

2012

8- Crayfishs (8/13)⭐️ALA⭐️

Déjà au Rwanda, nous avons pu observer un bon nombre d'écrevisses dans les différents lacs. Mais personne ne se prêtait à les manger! Nous avions alors pris quelques infos sur internet pour les cuisiner mais sans jamais franchir le cap. En Ouganda, c'est tout autre: nombreux sont les pêcheurs qui placent le soir des nasses en roseau pour les retrouver pleine d'écrevisses le matin. Un pêcheur possède de 10 à 20 pièges. Les écrevisses sont ensuite vendus à des restaurants.

Après l'acquisition de notre fameuse pirogue et de quelques pièges c'était enfin à notre tour de jouer aux apprentis pêcheurs.

Il faut constituer avec de l'herbe un bouchon pour la sortie du piège. Ensuite insérer quelques mets qui appâterons nos futurs crustacés. Ils sont omnivores et un rien attire leurs appétits: insectes, riz, pommes de terre, pain,... Ensuite vient le temps de les placer dans des endroits stratégiques. Les paniers flottent ils faut donc les caler entre les herbes après avoir choisi un endroit pas trop profond avec un peu de végétation mais pas trop. Bien penser à installer des repères sur la berge pour les retrouver le lendemain matin... Une fois le tour jouer il s'agit de patienter: 2 ou 3 heures où même toute la nuit. Le "monde attire le monde" et lorsqu'un individu a pénétré dans le piège, ayant l'impossibilité d'en ressortir, il va en attirer d'autres.

Tu peux espérer en une nuit avoir 2,3 ou 4 écrevisses par piège. Malheureusement, certains peuvent rester vides...:-( Avec nos 6 paniers (appelés baskets) nous récoltions de 10 à 15 écrevisses que nous mangions pour le petit déjeuner. L'excellente qualité de ce met nous poussait à renouveler l'expérience en fin d'après-midi pour compléter le repas du soir :-). C'est ainsi que quotidiennement ses crustacés accompagnaient nos repas.

Un peu frustrés de ne pouvoir attraper que 15 écrevisses, un soir, j'ai tenté de les attraper avec les mains. De nuit, grâce à une bonne lampe frontale cela était possible mais pas si évident. Valérie me poussa alors au défi d'en attraper 20 en moins de 20 minutes. Si je réussissait le pari, la vaisselle du soir était pour elle. Avec un peu d'acharnement le contrat a pu être rempli :-)! Merci à Valérie pour la vaisselle ;-)! Cette nouvelle technique de pêche, en se donnant un peu de mal paraissait tout aussi rentable. Certes il faut accepter de farfouiller dans la vase et les roseaux, d'avoir de l'eau jusqu'aux cuisses voir plus... d'être gêné par les insectes et de temps en temps de violemment se faire pincer...! Mais avec un peu de rapidité c'est possible. Chaque jour nous tentions d'établir de nouveaux record jusqu'au soir où ce fut impressionnant... En effet nous nous trouvions dans une petite crique qui regorgeait de ces petites bêtes. Avec beaucoup d'acharnement et 2h plus tard c'est plus d'une centaine d'écrevisses qui furent attraper et non des moindre. C'était l'orgie, la pêche miraculeuse :-) ! L'activité étant fortement jouissif, tu veux toujours en attraper plus...:-)! Nous voįlà avec une quantité faramineuse d'écrevisses. Après la pêche, il s'agit des les apprêter : ébouillanter et décortiquer, il faut ensuite les faire frire dans l'huile. Beaucoup de patience et de passion nous ont aidé pour enfin les déguster à 1h30 du matin...:-). Il nous en restaient alors un bon nombre pour les repas du lendemain :-).

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sam.

oct.

2012

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lun.

oct.

2011

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lun.

oct.

2010

9- Notre maison africaine... (9/13)⭐️ALA⭐️

Durant 3 jours, nous avons fait l'expérience, et pas des moindres, de vivre dans une maison africaine...

Nous avons fait la rencontre, d'un homme fort sympathique, qui pendant la semaine travaille en ville. Sa maison étant inoccupée la plus part du temps, il nous fit la proposition de nous la prêter. La première nuit, il sera avec nous puis nous laissera seuls.

Notre hôte nous avait fait un sacré éloge de sa maison...

Comportant de nombreux panneaux solaires et capable d'accueillir plus de 20 personnes la nuit, nous nous attendions à un palace...

La surprise fut au RDV... Si elle faisait partie des plus belles maisons du petit bourg, en revanche, elle laissait grandement à désirer... L'unique panneau solaire ne permettait même pas de charger notre batterie d'appareil photo... Quand à la capacité d'accueil, elle correspondait, au nombre de personnes couchés sur le sol, bien serrés et sans lit bien sûr...:-)

Ceci n'a rien enlevé à la gentillesse et à la générosité de notre hôte. Il insistait pour que nous restions une semaine....

Mais le premier soir fut difficile et il n'était pas question de rester une nuit de plus...

Notre tente fut installée dans une pièce assez cloque et poussiéreuse...

Il s'agissait en fait d'un ancien bar... La terre sur laquelle nous avions posé toutes nos affaires devait sûrement être imbibés de bien des mélanges....

L'odeur de renfermé était relativement dur à supporter.... Mais ceci ne fut que le début...

En effet, pendant notre discussion, nous assistons en direct à une course poursuite entre 2 énormes rats... Pour le propriétaire, rien de bien étonnant... Les deux animaux, après s'être logés à 1m de nous, sous une vieille armoire, poussaient de violents cris assez déstabilisants... Quand sera-t-il cette nuit?

À peine endormis, voici que l'un des rats débaroule juste à côté de nous. Si proche que j'ai dit à Valérie "arrête de t'agiter, il va nous grimper dessus et nous attaquer..."

J'ai cru un instant, qu'il avait couru sur mon tapis de sol et s'était caché derrière nos sacs...:-) Heureusement sa trajectoire n'avait fait que frôler notre tente...;-)

Après cette agitation, nous avons pu tout de même trouver le sommeil.

Mais, en pleine nuit, voici qu'on entend du bruit dans la maison...

Je me lève pour aller voir et tombe sur notre hôte qui lui aussi a été réveillé en sursaut....

Sa mère est venue lui demander de l'aide car des gens veulent tuer son mari...?!

Le père en question n'est pas rentré de la nuit... Sa femme a appris avec stupeur, que bourré, il s'était grièvement blessé en tombant sur sa tête et que certains villageois voulaient en attenter à sa vie...Rien que ça...

La situation a fini par se décanter et nous avons pu poursuivre notre nuit.

Oui, on a oublié de préciser que le petit bourg a pour activité principale la préparation du Porridge. Boisson locale bien alcoolisée dont sont friands une bonne majorité des villageois. Le bourg aussi petit soit-il comporte de très nombreux bars. Le soir venu nombreux sont les parents délaissant leurs enfants pour aller s'abreuver et tard la nuit, revenir complètement bitus...

Malgré cette première nuit bien agitée... Et l'ambiance du village bien triste, nous nous sommes finalement adaptés et avons passés 3 jours dans cette petite maison. L'expérience fut marquante et à elle même, une belle leçon de vie.

Vraiment, ils se contentent de très très peu et leurs habitations sont très rudimentaires.

Sans parler de la corvée eau, une véritable épreuve de force et d'endurance...

En revanche, les petites balades sans sacs et pieds nus, à déambuler dans les campagnes étaient très appréciables et nous avions vraiment l'impression d'arrêter le temps.

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dim.

oct.

2010

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dim.

oct.

2009

10- La vie à Bunyonyi (10/13)

Durant 2 semaines, nous avons eu la chance de partager le quotidien des familles ougandaises de la plus authentique des manières: en vivant à leurs côtés.

Coupés du monde, ils mènent une vie rudimentaire en toute simplicité. Les journées sont relativement tranquilles et hormis les quelques travaux des champs et les corvées eau, les enfants ont largement le temps de vagabonder et de se prélasser au soleil. Ils vivent au jour le jour et se nourrissent exclusivement de ce que la nature leur apporte (canne à sucre, avocats, haricots rouges, patate douce et bananes plantain). La vie est paisible et malgré une alimentation parfois faible, ils paraissent bien heureux. L'école est en option et tous n'ont pas la chance de pouvoir y aller à cause des distances...

Certains ont la possibilité d'aller à l'école. Il leur faut alors s'y rendre en canoë. Le gouvernement ayant placé l'école secondaire sur une île.

Même chose pour les professeurs...

Les plus jeunes d'entre eux utilisent le transport en commun... Un peu différent de chez nous!

Une de nos activités favorites, était d'observer les multiples oiseaux qui évoluent dans cette écosythème. Les nombreux tisserands et leurs constructions bluffantes. Les différents Martins-pêcheurs et les magestueuses grues royales emblème du pays.

La présence de loutre est également indiquée mais leur esprit farouche ne permet que rarement de les observer...:-)

Les photos parlent d'elles-mêmes :-) !

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sam.

oct.

2009

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sam.

oct.

2008

11- L'Attaque... (11/13)⭐️ALA⭐️

Il est 22h30... , nous dormons profondément depuis 1h lorsque soudain, d'énormes pierres s'abattent sur la tente...

Le réveil est brutal, horrible... Pas de doutes, il s'agit d'une attaque nocturne...

Que va-t-il nous arriver? Il faut réagir vite, revenir à la dure réalité: tout ton corps est glacé, un sentiment de stupeur et d'effroi t'envahit. Nous hurlons de toutes nos forces pour faire cesser les projections...

Je me résous à sortir précipitamment.

En hurlant, je cours pour tenter de faire fuir les intrus mais rien au premier abord.

Je simule tout de même le fait d'avoir vu quelqu'un mais personne ne bouge ni ne part en courant...

Un coup d'œil pour vérifier le filtre à eau! ils l'ont volé... Les sangles ont été coupées...

J'explore rapidement les alentours mais malheureusement je ne parviens pas à repérer qui que ce soit... Ne souhaitant surtout pas laisser Valérie toute seule, je ne m'éloigne pas trop de la tente.

Ce qui t'arrive est terrible, terrifiant: la tente est saccagée, le filtre et la poche à eau volés et une des pierres m'a même blessé au bras. Que faire...?

Valérie sort de la tente pendant que je cours chercher de l'aide à la première maison. Trop agité, les habitants effrayés refusent catégoriquement de m'ouvrir. Je tente brièvement de leur expliquer ce qui nous est arrivé mais sans succès...

Ils me chassent de chez eux par des cris "no stone, no stone, go at home, go at home!"

Un instant je les pense coupables ou complices... Puis, je reconnais dehors, un enfant qui dort dans l'abri cuisine. Après l'avoir sorti d'un sommeil profond, je lui montre ma blessure et grâce à lui, la porte s'ouvre enfin... Les habitants sont attristés et après avoir constatés les dégâts sur notre tente, nous proposent de dormir chez eux. L'idée semble plus raisonnable, mais pas question de laisser notre pirogue aux assaillants!

Ce n'est qu'une heure plus tard que je reviens vers Valérie relativement inquiète... La pirogue est maintenant en lieu sûr. Suffisamment éloignée et cachée pour avoir toutes les chances de la retrouver au petit matin. Après avoir remonté notre campement, Valérie prend le temps de soigner ma blessure.

En guise de consolation, nous dégustons quelques pains avec du sucre avant de nous enfilés dans nos duvets.

Mais les discutions vont bon train et nous remettons fortement en question notre sécurité sous tente...

Cette nuit là impossible de trouver sereinement le sommeil...

Pourquoi publier cette article après 2 mois ?

- Nous ne voulions pas trop vous inquiéter.

- Nous avions déjà eu une histoire de vol et nous ne voulions pas en rajouter davantage.

- Notre treck sur le lac Bunyunyi a été tout simplement exceptionnel et nous ne voulions surtout pas que vous reteniez ce point noir...

Pourquoi le publier ?

- Parce qu'au final, on s'en est bien tiré et même si il y a eu quelques traces on n'est depuis longtemps totalement remis.

- Nous avons pu récupérer du nouveau matos ! (Merci les parents ;-) ! )

- Cette attaque a été un événement très marquant pour nous et faisant pleinement partie de notre périple, il nous semblait important que vous soyez au courant.

- Il ne s'agit pas de faire sensation mais juste de retranscrire ce qu'on a réellement vécu...

- Parce que cette histoire a partiellement changé notre voyage et loin d'être dramatique, elle nous a donné une sacrée leçon même si on s'en serait largement passé.

Il faut systématiquement être prudent et prendre de nombreuses précautions pour éviter à tout prix de s'exposer à des risques trop grands! (Cf : voir article "PRUDENCE... ;-) " dans la rubrique "3- KENYA")

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ven.

oct.

2008

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dim.

oct.

2007

12- Trek sur les îles Sesses (Lac Victoria) (12/13)⭐️ALA⭐️

Pour rejoindre les îles Sesses, nous devons prendre un ferry qui se trouve à une petite heure de voiture de Masaka. Pas de bus mais des voitures surchargées servent de taxi. Ainsi nous tiendrons dans une voiture classique 5 places à 12 personnes dont deux femmes enceintes et deux bébés. Pour ce qui est des bagages parfois les photos parlent mieux que les mots...

On prend le ferry de 11h qui partira à 10h50.. C'était moins une. Chose étonnante, ce ferry est gratuit. On n'a pas trop compris pourquoi mais tant mieux!

À chaque début de trek, un sentiment de liberté nous envahi, c'est fort.

Le but de celui-ci est de faire le tour de l'ile principale de l'archipel.

On met un pied devant l'autre sans vraiment savoir où on va. On choisi au hasard la direction au croisement. Bon ça fini souvent de la même manière... Le chemin devient sentier, puis simple passage pour finalement disparaître dans la végétation.

C'est qu'on y aime bien aussi sortir des sentiers battus et aujourd'hui pour cette première journée nous serons vraiment récompensés. Alors que je faisais une petite pause pipi, Julien a aperçu quelque chose... C'est un énorme varan! Pas le temps de sortir l'appareil mais on l'a bien observé!

On continue et la suite nous réserve une surprise encore plus effrayante...

On observe les oiseaux si nombreux lorsque soudain on voit... Un serpent! Mais pas la petite vipère de chez nous celui ci est juste énorme! On se demande même si ça n'est pas un anaconda!(bon ok on y connaît rien en serpent!) il doit faire entre 2 et 3 mètre de long!!! Mais bon heureusement il est mort!! On prend quelques photos mais c'est alors qu'on se rend compte que sa langue frétille!il est vivant... Énorme et vivant!!!

On recule net. Puis il commence à partir tout doucement...on n'a pas l'air de vraiment l'effrayer. Soudain, il part d'un seul coup! Frououou il a détalé en une fraction de seconde! Heureusement pas dans notre direction! Comment un truc aussi énorme peut bouger si vite??

Ok! Faut reprendre la marche maintenant et là c'est pas la même... Chaque pas on imagine qu'on va marcher sur un serpent! Pfffff ça nous glace le sang. Heureusement nous retrouvons la plage!

La plage ne fait que 2 ou 3 mètres de large. À droite le lac Victoria qui s'étend comme un océan et à gauche un mélange de brousse et de jungle.

Soudain, on entend des bruits dans la pente! Un groupe d'animaux semble débouler sur nous! Des chiens? Des hommes? On appréhende un peu quand on s'aperçoit que ce sont en fait des singes!!!!

En a peine 2h, nous avons eu tellement de belles surprises...

Et tout cela sans compter les centaines d'oiseaux, des plus communs: aigrettes, cormorans, hérons au plus surprenants: oie d'Egypte, perroquet gris, Martin pêcheur d'Afrique, Oeidème criard...

Finalement, après plus de 4h de marche sous nos sacs bien chargés (12jours d'autonomie alimentaire), on se trouve une petite prairie sauvage au bord du lac Victoria.

Y'a des journées comme ça où tu te dis que quand même la nature est vraiment un spectacle de fou et que tu aimerais être nulle part ailleurs qu'ici et maintenant!

Finalement, nous ne pourrons pas finir le tour de cette île car une bonne partie de celle ci est recouverte d'une jungle impénétrable.

Nous resterons quand même 5 jours de quoi arpenter les nombreuses palmeraies, les plages de sables blancs et les pistes rouges.

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sam.

oct.

2007

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sam.

sept.

2007

13- Dans la vague... (13/13)

Nous voici à Jinja. Nous allons nous offrir notre premier extra: 1 journée de rafting sur les chutes du Nil!! :-)

Nous faisons le tour des agences et choisirons finalement equator rift qui nous propose d'organiser la journée rien que pour nous deux.

9h le lendemain matin, une voiture nous attend devant notre guest house. Ils nous conduisent à la base où on nous offre le thé africain et une salade de fruit frais.

Une fois la décharge en cas de décès signée (ça promet...), nous embarquons dans un vieux mata tu (minibus).

Avec nous dans le raft, il y aura 3 moniteurs et 3 autres nous encadre en kayak. Ça paraît beaucoup...

C'est parti, nous grimpons à bord du raft. Les premiers mètres sont plats, très plats, un petit bouillon par -ci par là, rien de très impressionnant. On se demande si on ne s'est pas fait avoir!

Jusqu'au moment où arrive le premier "big one"... Un rapide de classe 5!!! C'sst à dire seulement un degrés avant l'infranchissable! (d'après la classification internationale des rivières).

Nous voici embarqués sans le courant... Notre imposant raft est baloté comme un fétu de paille. Waouououi!!!!!! Génial !!!!!! Incroyable comme l'eau peut être puissante!!!!

Nous passerons ainsi 9 rapides dont 5 énormes. Les guides nous voyant plutôt téméraires, font tout pour nous procurer le Max de sensations. Prenant même les plus grosses vagues (d'environ 4m) de côté afin de faire pencher le raft! Jusqu'au moment où...

Julien en train de filmer se retrouve éjecté du bateau. Le voilà entrainé sans le bouillon. Heureusement, il est rapidement repêché par un kayakiste.

Nous finirons la journée au soleil couchant devant un bon plat de frites accompagné de viande! :-)

Cette expérience à été extraordinaire... Des sensations énormes, des paysages magnifiques et des oiseaux partout! :-) Cette journée est gravée dans nos mémoires et heureusement car nos souvenirs, eux, resterons à jamais au fond du Nil...

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